Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juin 2021 1 07 /06 /juin /2021 19:49

Je dois avouer que je ne sais comment présenter cette intervention vidéo. Peut-être simplement la proposer. Mais cela demeure insuffisant, j’en ai conscience. Dire alors que les graves menaces de l’extrême droite s’inscrivent dans un moment politique, qui dure depuis plusieurs années, de déliquescence de la démocratie et des institutions, une déliquescence dont de nombreux citoyens ne semblent pas prendre suffisamment la mesure. Qu’une bande d’énergumènes, à visage découvert, osent mettre en ligne une vidéo mimant le meurtre d’insoumis laisse, à minima, perplexe et augure de mauvaise manière de l’avenir du pays si on en reste là.

L’histoire, si elle ne se répète pas à l’identique, invite à la réflexion et à la prise de conscience. Être un citoyen ce n’est pas un titre, c’est une exigence qu’on se fait à soi-même.

Exergue

 

 

Vidéo : intervention de J-L Mélenchon

 

Texte de l’intervention (voir la vidéo)

Intervention de Jean-Luc Mélenchon le 7 juin 2021 : « Bonjour. J’ai choisi ce moyen de m’adresser à vous parce que je n’en ai aucun autre pour lancer, avec l’ampleur que je voudrais qu’elle trouve, l’alerte que je veux lancer après qu’un appel au meurtre ait été diffusé sur Youtube contre les électeurs insoumis, mon nom ayant été cité et le mot « communiste » figurant sur l’image de départ. Il s’agit d’un site influent d’extrême droite et cette vidéo a déjà été vue 100 000 fois. C’est un site qui a été recommandé comme étant celui d’un « ami » par le journaliste Eric Zemmour. Il appelle à cet instant au meurtre. Je vais vous en montrer un résumé en image pour vous éviter d’avoir à subir la pseudo-démonstration qui précède les actes odieux qui sont suggérés. Je vous mets en garde sur le fait que ces images sont, à leur manière, d’une extrême violence et que tous ceux qui se trouveraient dans la catégorie visée par cette vidéo pourraient, en se transposant dans le personne qui est mise en scène, en subir psychologiquement toute la violence. Mais je crois indispensable de vous montrer de quoi il s’agit. De vous montrer la netteté de la violence qui est suggérée. Voyez ces images. Qui que vous soyez, quelle que soit votre opinion politique à mon sujet ou à celui des insoumis, je suis certain qu’aucune, aucun d’entre vous n’approuve une telle mise en scène et que, plutôt, comme nous, vous êtes soulevés de dégoût et d’effroi. Je vous demande, autant que vous le pourrez, de le faire savoir car c’est la meilleure protection dont nous puissions tous, puisque nous sommes visés indistinctement, bénéficier. Je nous place sous la protection de votre opinion. Je mets en garde, en discernant les choses, contre la violence verbale qui nous entoure et qui peut parfois conduire à nous désigner en permanence comme des cibles. Je mets en garde contre le fait que cette vidéo est parue en fin de journée dimanche, alors même que commençait à s’orchestrer une odieuse manipulation de mes propos à propos des attentats qui ont eu lieu au cours des précédentes élections et à propos desquels je veux renouveler à cet instant, comme je l’ai fait à beaucoup d’autres reprises dans le passé et encore au mois de décembre dernier, renouveler l’expression de ma compassion pour les victimes et les familles des victimes. Bien sûr c’est un tout autre registre sur lequel se situe cet appel au meurtre. Mais je crois que, tous, nous devons faire l’effort de faire redescendre le niveau de violence verbale et en image qui règne dorénavant à l'initiative de groupes dont le danger n’est plus à signaler alors même qu’il est souvent bien méconnu. Un article du journal Mediapart, paru le 23 mai dernier, signalait que 6 projets d’attentat attribués à l'ultra-droite avaient été déjoués depuis 2017. Le journal Le Monde, deux jours auparavant, avait cité le service central du renseignement territorial pour indiquer la même chose en précisant qu’il s’agissait d’un noyau dur de 1 000 personnes entouré d’un halo de 2 000 sympathisants tout aussi déséquilibrés. Quant à moi, j’ai déjà fait l’objet d'innombrables menaces de mort, mais surtout, d’une préparation d’un attentat qui a fort heureusement été déjoué et dont les auteurs, qui avaient d’abord mimé l’insignifiance, ont pour finir été renvoyés en correctionnels par une ordonnance de mai dernier. La politique ne peut, la politique ne doit jamais sortir des formes particulières, qui bien sûr sont parfois celles de la polémique avec des propos qui doivent être durs. Mais il ne peut être question que nous acceptions, dans ce pays, il ne peut être question que nous acceptions, ni maintenant, ni jamais, qu’on en vienne à la menace physique, au terrorisme intellectuel qui précède toujours le terrorisme physique. Je ne peux ni ne veux vous cacher l’émotion qui m’étreint ni celle de tous mes amis, ni celle de tous ceux qui, ayant vu ces images, ont immédiatement réagi pour me faire connaître l’angoisse dans laquelle elles les plongent. Nous avons signalé à la chaîne YouTube la présence de ces images et je m’étonne qu’elles continuent à l’heure à laquelle je vous parle, à être diffusées. J’ai signalé cet appel au meurtre au commandant de la Garde républicaine, qui veille sur nous, au Palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale. Nous avons signalé ces images au système Pharos, qui pour l’instant n’a pas réagi. Nous portons plainte individuellement, je le ferai, et collectivement à la faveur d’un document qui bientôt sera en ligne pour que tous ceux qui le souhaitent se joignent à nous pour que cette plainte puisse trouver toute l’amplitude qu’elle mérite. À vous tous, en vous priant d’excuser l’émotion que je ressens à cet instant pour moi-même, les miens et ceux qui accompagnent le combat que je mène, certain que la quasi-totalité d’entre vous ne peuvent supporter l’idée d’une telle violence. Je conclus de nouveau en nous plaçant sous la protection de votre opinion. »

Partager cet article
Repost0
31 mai 2021 1 31 /05 /mai /2021 19:33

Qu’est-ce que la dépense publique ? Le savez-vous ?

Quel est le poids de la dette publique comparée à la dette privée ? Le savez-vous ?

Renseignez-vous avant la casse.

Exergue

 

« Les commentateurs s’en sont désintéressés, il s’agit pourtant d’un des événements les plus importants du quinquennat de Macron : dans un pacte de stabilité présenté à la Commission européenne, le président de la République annonce la feuille de route d’un éventuel futur mandat. Feuille de route résumée par un mot : l’austérité. Des solutions à la crise sanitaire, plusieurs en proposent. Le Fonds Monétaire International a une solution toute trouvée, déjà proposée en 2013 : taxer les plus riches. Mais que cache cette consigne ? Liesse et allégresse dans le monde des affaires suite au rachat du groupe Suez par Veolia. Si Bruno Le Maire félicite un accord qui ne mettrait pas en péril les emplois, les choses sont loin d’être aussi féeriques : on décrypte, avec Thomas Porcher ».

 

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=vGu_8eHDjzU

Partager cet article
Repost0
31 mai 2021 1 31 /05 /mai /2021 19:27

Petite vidéo légère cette fois-ci : on va se moquer un peu du François d’il y a 10 ans (je vous rassure, j’étais pas aussi antipathique ;), celui qui croyait toutes les idées les plus stupides que l’on nous vend à longueur de journée sur les plateaux TV…

Bon, et préparez-vous pour la suite, on va dégommer chacune d’entre elles en détails. Histoire de balayer les dernières traces de propagande économique qui empoisonnent encore nos esprits…

Partager cet article
Repost0
31 mai 2021 1 31 /05 /mai /2021 05:28

Les GAFA ont opéré un coup d’État numérique. Avec la complicité de qui ? Au profit de qui ? Et qui sont les dindons ?

Surveillance ! En Chine, aux Usa, en France, partout. C’est une tendance lourde. Un nouveau type de mondialisation qui porte un modèle totalitaire.

La technique, le progrès, certainement. Mais maitrisé, encadré, par la démocratie et le sens du commun. Rabelais disait: «La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». C’est plus que jamais d’actualité.

Assange est en taule, les patrons des GAFA sont libres comme l’air. Curieux, non ? Ou peut-être pas.

Exergue

 

*

*

Extrait

« J’ai passé très exactement quarante-deux ans de ma vie à étudier la montée en puissance du numérique, c’est-à-dire le moteur économique de notre transition vers une civilisation de l’information. Ces vingt dernières années, j’ai pu observer les répercussions de ce drôle de mariage entre l’économie et la politique, j’ai vu de jeunes entreprises se métamorphoser en empires de la surveillance reposant sur des dispositifs internationaux d’analyse, de ciblage et de prédiction de nos comportements, que j’ai englobés sous le nom de “capitalisme de surveillance”.

Afin d’optimiser les profits qu’ils en tirent, ces nouveaux empires se sont servis de leurs outils de surveillance pour fomenter un coup d’État épistémologique totalement contraire à la démocratie qui se caractérise par une concentration sans précédent de données nous concernant, laquelle leur confère un pouvoir pour lequel ils n’ont à rendre aucun compte.

Dans une civilisation de l’information, les sociétés se définissent par la question de la connaissance – comment se répartit-elle, quelle est l’autorité qui régit cette répartition, quel pouvoir protège cette autorité. Qui a la connaissance ? Qui décide qui l’a ? Et qui décide qui décide qui l’a ?

Ce sont les acteurs du capitalisme de surveillance qui détiennent aujourd’hui la réponse à chacune de ces questions, alors qu’ils n’ont jamais été portés au pouvoir. C’est l’essence même de ce coup d’État épistémologique. Ils revendiquent l’autorité de décider qui possède la connaissance en faisant valoir des droits de propriété sur nos informations personnelles et défendent cette autorité grâce à leur maîtrise de réseaux et d’infrastructures d’information devenus incontournables. »

Shoshana Zuboff

 

Partager cet article
Repost0
30 mai 2021 7 30 /05 /mai /2021 10:32

 

Juste pour information.

Exergue

*

Source : https://www.les-crises.fr/covid-19-pourquoi-les-palestiniens-sont-prives-d-acces-aux-vaccins/

 

Alors que les habitants de nombreux pays commencent à voir la lumière au bout du tunnel, nous sommes une fois de plus laissés pour compte, écrit Laila Barhoum.

https://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2021/05/1-17.jpg

Le no man’s land dans ce qu’Israël appelle la zone tampon le long de la frontière Gaza-Israël, 2008. (Kashfi Halford, Flickr, CC BY-NC 2.0)

Nous avons réussi à tenir le Coronavirus à distance pendant cinq mois à Gaza, la bande de terre palestinienne densément peuplée et entourée d’Israël que j’appelle ma maison. Mais le Coronavirus ne respecte pas les murs ou les frontières artificielles. Alors que l’on se préparait à ce que la pandémie franchisse inévitablement un blocus dont si peu de Palestiniens en sont capables, nous avons attendu qu’elle vienne à nous. Et elle est venue.

Dans l’un des endroits les plus isolés au monde, nous savions que le virus qui se propageait insidieusement dans notre communauté pouvait être catastrophique. Les premiers jours, les réalités de plus de deux millions de Palestiniens, coincés entre un mur et la mer à Gaza, ont été soudainement partagées avec des millions d’autres personnes dans le monde qui ne pouvaient pas quitter leur maison et manquaient de fournitures de base. « Cher monde, comment se passe le confinement ? – Gaza » était en vogue sur Twitter.

https://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2021/05/2-5.png

Cher monde, comment se passe le confinement ? #Gaza demande,,,,, #freePalestine #liberté #palestine #HumanRights #jerusalen #minimumstandardofliving #italy #Corona

Ce que nous voyons aujourd’hui, les habitants de Gaza le voient tous les jours depuis très longtemps.

Aujourd’hui, comme dans le reste du monde, le virus s’attaque à notre communauté déjà éprouvée, avec une nouvelle vague qui appelle à de nouvelles mesures de confinement – et avec le début du ramadan. Mais vous ne pouvez pas porter un masque quand vous n’en avez pas.

Vous ne pouvez pas prendre de distance sociale lorsque vous vivez dans un camp de réfugiés surpeuplé, ou que vous partagez une petite maison avec une grande famille. Vous ne pouvez pas vous laver les mains pendant 20 secondes quand vous n’avez pas assez d’eau courante. À Gaza, il est difficile de prendre des mesures pour se protéger d’une pandémie alors que nous luttons déjà pour survivre.

https://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2021/05/3-4.jpg

De jeunes Palestiniens conduisent leur bateau le long de la côte près du port de la mer de Gaza, vendant des tours de bateau comme moyen de gagner leur vie. (Laila Barhoum/ Oxfam)

Et alors que de nombreux pays commencent à voir la lumière au bout du tunnel, alors que le programme de vaccination tant attendu prend de l’ampleur dans le monde entier, Gaza est une fois de plus laissée pour compte.

Alors qu’Israël a été célébré dans le monde entier pour le rythme soutenu de son programme de vaccination, la première cargaison de 2 000 doses de vaccin, destinée au personnel médical travaillant dans les salles de soins intensifs et les services d’urgence, a été initialement bloquée par les autorités israéliennes à l’entrée de Gaza.

Ce que veut dire une «Politique de ségrégation »

Pour chaque lot ultérieur de vaccins destinés à notre petite enclave côtière, c’est Israël seul qui décidera s’il peut entrer. C’est ce que signifie sa « politique de ségrégation » qui nous maintient isolés du reste du monde et incapables de nous libérer de nombreuses chaînes, dont le virus.

Mais il y a pire. Alors que plus de la moitié de la population israélienne est entièrement vaccinée contre le Coronavirus, Israël a utilisé les vaccins excédentaires comme monnaie d’échange diplomatique, passant des accords avec la République tchèque, le Honduras et le Guatemala pour obtenir en échange des votes aux Nations Unies et des ambassades.

Bien que la campagne de vaccination d’Israël ait été étendue aux Palestiniens titulaires d’un permis de travail en Israël et dans ses colonies, cela ne suffit pas à assurer le rétablissement du territoire palestinien occupé ni même à couvrir nos besoins prioritaires.

https://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2021/05/4-3.jpg

Le long passage au point de passage d’Erez que les Palestiniens utilisent pour entrer et sortir de Gaza, lorsqu’ils y sont autorisés. (Laila Barhoum/Oxfam)

Une fois de plus, Israël refuse de protéger efficacement tous les Palestiniens sous son contrôle et de leur garantir l’accès aux soins de santé les plus élémentaires, y compris une campagne de vaccination urgente, qu’il est légalement et moralement tenu d’assurer.

Cela nous dit, à moi et à tous les autres Palestiniens du territoire occupé, ce que l’on nous a déjà dit si souvent : que ma vie est considérée comme sans importance par rapport à la position politique d’Israël.

Nos droits sont trop souvent sacrifiés au profit d’Israël, et c’est encore le cas avec la Covid-19. Alors que les pays du monde entier commencent à vacciner leurs citoyens, les Palestiniens doivent se battre pour être considérés comme des êtres humains justifiant des droits humains les plus élémentaires. Nous ne voyons aucune indication que le monde nous considère comme méritant un vaccin qui peut nous sauver la vie.

L’Autorité palestinienne a récemment reçu sa première cargaison de doses par l’intermédiaire du COVAX, qui sont destinées au personnel de santé et aux personnes âgées de Cisjordanie et de Gaza. En l’absence d’une stratégie Covid-19 transparente de l’Autorité palestinienne, certaines doses de vaccins destinées aux travailleurs de première ligne ont fini dans les mains de soi-disant VIP – fonctionnaires, gardes présidentiels et équipe nationale de football palestinienne.

Il y a eu plus de 65 000 cas de Covid-19 à Gaza. Il y a deux mois, alors que nous attendions et espérions un vaccin, j’ai fait partie des statistiques. Après avoir été testée positive, j’ai eu peur, j’ai perdu la notion du temps et de l’espace, et je n’arrêtais pas de penser : et si ça empirait ?

Pendant près d’un an, j’ai tiré la sonnette d’alarme sur les mauvaises conditions du système de santé à Gaza. L’idée que je puisse avoir besoin d’aller à l’hôpital pour être soignée me terrifiait. Alors que mon souffle devenait de plus en plus court, j’ai demandé à mes poumons de ne pas me faire défaut. Il y a déjà tellement de choses qui nous font défaut ici.

Mais je continue à me battre et à me remettre de la maladie. Et je ne peux m’empêcher de penser à quel point nous avons besoin de ce vaccin et à quel point il est juste d’y avoir un accès libre et équitable.

Un vaccin sûr, efficace et universel contre la Covid-19 est une nécessité de santé publique, une priorité économique et un impératif moral pour tous les peuples du monde. Y compris ma grand-mère. Y compris mes compatriotes palestiniens. Moi y compris.

Les vaccins ne devraient jamais être une monnaie d’échange. Personne ne devrait être empêché d’accéder à des vaccins vitaux en raison de son lieu de naissance, de son lieu de résidence ou de ses moyens financiers.

Ici, à Gaza, nous sommes toujours pris au piège. Même si nous survivons à cette pandémie, je ne suis pas sûre de ce qui suivra. Les décisions qui façonnent le plus nos vies ne sont pas prises par nous, mais par les décideurs politiques à Jérusalem et, dans une moindre mesure, à Ramallah, Washington et Bruxelles. Elles servent généralement à accroître notre misère, et non à nous avantager. Aucune force, intelligence ou ambition ne peut surmonter l’impuissance de vivre sans droits.

Un an après le début de votre confinement pandémique, vous pouvez commencer à comprendre ce qu’a été le nôtre. Mais votre confinement prendra fin dans les mois à venir. Le nôtre est en place depuis 13 ans et n’a pas de fin en vue.

Laila Barhoum est une Palestinienne vivant à Gaza et une responsable politique pour Oxfam.

 

Partager cet article
Repost0
27 mai 2021 4 27 /05 /mai /2021 06:19

Alors que j’étais encore enseignant, j’avais donné à mes élèves la liste des lois, nombreuses, qui s’étaient empilées en Allemagne de la prise de pouvoir d’Hitler jusqu’au début de la 2ème guerre mondiale. Nous en avions observé la progressivité dangereuse, la sédimentation bâtisseuse, sans que cela n’entraine, hormis auprès de quelques rares allemands, de réaction. Tout un peuple se jetait dans les bras du fascisme avec une banalité déconcertante. On connait la suite.

Qui se souvient de la tentative de ‘golpe’ en Espagne ? Des militaires envahissent les Cortes. C’était le 24 février 1981.  L’affaire n’ira pas plus loin, mais cela aurait pu. Il y a des choses qu’il ne faut pas laisser se jouer.

Exergue

Lordon

Arrêt sur image

Partager cet article
Repost0
25 mai 2021 2 25 /05 /mai /2021 02:11

Il faut craindre que non. Les intérêts particuliers (économiques et financiers) et court-termistes de quelques uns, liés à l’individualisme toujours croissant de la masse des individus qui ne sont pas prêts à se priver de leur désir de consommation, ne sont guère propices à la venue d’un changement salutaire.

Pessimisme ? Plutôt lucidité.

La raison, cette spécificité humaine, chez la plupart d’entre-nous, pèse de peu de poids lorsqu’on est appelé à modifier, se faisant, à brimer son comportement. La raison informée est moins performante que l’instinct qui fait que l’animal  se détourne sans difficulté aucune de ce qui le met en péril. L’animal, finalement, est mieux armé que nous pour assurer sa survie.

L’avenir, ce qui est à venir, notre avenir commun, notre survie, dépend des choix politiques que nous faisons. Mais la plupart d’entre-nous s’en foutent de la politique, préférant la subir, quoiqu’il leur en coûte au bout, et pour finir par se plaindre et dénoncer ce qu’ils ont laissé advenir par paresse intellectuelle, lâcheté.

L’être humain a tous les atouts en main pour éviter le pire, mais également le mistigri, cet autre nom de la connerie.

Je baise, tu baises, nous baisons tous, ce faisant nous mettons des morpions au monde, que nous prétendons aimer, sans nos soucier de la qualité du monde que nous leur fabriquons et que nous allons leur laisser en héritage.

Le virus, les virus, sont une des facettes par lequel prendre le problème économique, écologique,…seulement un aspect de la merde dans laquelle nous nous trouvons.

Exergue. 

 

‘Si nous ne tirons pas les leçons de cette crise, le pire reste à venir. Selon plusieurs institutions et organisations majeures, comme l’IPBES, l’OMS, ou encore le récent rapport prospectif (2040-2050) de Futuribles, à l’avenir, de nombreuses tendances lourdes laissent à penser que le nombre de crises sanitaires pourrait croître et leur rythme d’occurrence s’accélérer. En gros, si rien ne change, le monde connaîtra d’autres virus, de nature différente, plus contagieux, plus mortels et les crises sanitaires pourraient devenir la nouvelle norme avec des conséquences majeures sur notre monde. Pourquoi assistons-nous aujourd’hui à un risque de multiplication des crises sanitaires au niveau mondial ? Quelles seraient les conséquences d’un tel scénario ? Quelles sont les solutions pour l’éviter ? C’est ce que va vous expliquer Paloma Moritz dans cette vidéo.’

Partager cet article
Repost0
24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 14:58

Désarroi au PS, au PCF et chez EELV après la manifestation des policiers

La dérive dangereuse des syndicats de police
Policiers : une manifestation qui menace les institutions

si on ajoute à cela les tribunes de certains militaires, on peut dire que ça sent gravement mauvais.

 

 

et pendant ce temps là, la manifestation pro-palestinienne est interdite à Paris, pas en province, ni dans les capitales européennes.

Partager cet article
Repost0
4 mai 2021 2 04 /05 /mai /2021 19:18

Un collectif de militant·e·s politiques, associatifs, syndicalistes et de personnalités de la société civile appelle à une grande manifestation au printemps 2021 pour dire non à l’extrême droite et à ses idées qui se propagent jusqu’au gouvernement.

Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons toutes et tous que le climat politique et social en France, comme partout en Europe et dans le monde est de plus en plus imprégné́ par l’extrême droite et ses idées.

Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous appelons à une réaction forte, unitaire et rassembleuse, pour réaffirmer notre combat commun contre l’extrême droite, ses idées, et toutes celles et ceux qui participent à sa propagation.

De Bolsonaro à Trump en passant par Orban et Salvini, nous assistons à une offensive raciste et réactionnaire particulièrement inquiétante pour l’avenir de la planète. En France, cette offensive raciste a pour corollaire la multiplication des politiques sécuritaires, liberticides et anti-sociales.

Braises incandescentes

Ce climat ne doit rien au hasard. Le gouvernement, et ses quatre vigies Darmanin, Vidal, Blanquer et Schiappa, se chargent de l’alimenter depuis des mois. De la loi sécurité́ globale à la loi sur le séparatisme en passant par la chasse à l’islamo-gauchisme et la suppression de l’Observatoire de la laïcité, ce quinquennat accumule les gages à destination de l’extrême droite, en reprenant ses éléments de langage mais aussi certaines de ses propositions.

Quand on souffle sur des braises incandescentes et qu’on passe son temps à attiser les haines, cela a des conséquences concrètes. Cela peut même conduire au pire comme nous l’avons vu récemment avec l’attentat contre la mosquée de Bayonne.

Après l’envahissement du Conseil régional d’Occitanie par l’Action Française, le saccage d’une librairie et l’attaque de la marche lesbienne à Lyon par des identitaires, les polémiques sur le prétendu islamo-gauchisme et le prétexte de groupes de parole entre personnes discriminées pour attaquer l’UNEF ou s’en prendre à Audrey Pulvar, un cap supplémentaire vient d’être franchi.

En moins de 72 heures, un néo-nazi voulant mener un attentat contre la mosquée du Mans a été arrêté, la mosquée de Nantes a été, elle, incendiée, et le centre culturel islamique de Rennes a été recouvert de tags islamophobes.

Un appel de militaires factieux, s’appuyant sur la chasse aux sorcières lancée par des membres du gouvernement, est diffusé par l’hebdo d’extrême droite Valeurs Actuelles et est soutenu par Marine Le Pen sans réaction d’Emmanuel Macron ni que gouvernement ne porte plainte devant la justice.

Amalgames honteux

Nous ne pouvons accepter que celles et ceux qui subissent haine, discrimination, et injustice soient aujourd’hui accusés de racisme et jetés en pâture par l’extrême droite.

Nous n’acceptons plus que la lutte contre les actes terroristes, que nous condamnons fermement, s’accompagne d’amalgames honteux

Nous ne pouvons accepter que nous militantes et militants politiques, syndicaux, associatifs soyons montrés du doigt alors que chaque jour ce gouvernement déroule un tapis rouge à l’extrême droite avec ses Lois réactionnaires et liberticides.

Nous ne pouvons plus accepter les menaces directes qui nous sont maintenant faites.

Nous, militant·e·s politiques, associatifs, syndicalistes et personnalités de la société civile appelons à une grande manifestation au printemps 2021 pour dire non à l’extrême droite, à ses idées qui se propagent jusqu’au gouvernement et défendre nos libertés individuelles et collectives.

Nous nous adressons aux associations, syndicats, collectifs, partis qui partagent le fond de cet appel pour qu’ils se réunissent afin d’en construire les conditions.

Premiers signataires : Arié Alimi, avocat - Ariane Ascaride, actrice – Manon Aubry, députée européenne (co-présidente du groupe GUE/NGL) - Clémentine Autain, députée (LFI) - Esther Benbassa, sénatrice (EELV) – Manu Bompard, député européen (groupe GUE/NGL) - Taha Bouhafs, journaliste (Le Média) - Julia Cagé, economiste - Anthony Caillé, syndicaliste CGT-Police - Emilie Cariou, députée (Nouveaux Démocrates) - Majdi Chaarana, trésorier de l’UNEF - Eric Coquerel, député (LFI) - Esther Cyna, enseignante à l’université Sorbonne-Nouvelle – Françoise Davisse, réalisatrice - Pascal Debay, responsable confédéral du collectif contre l’extrême droite pour la CGT - Laurence De Cock, historienne – Joséphine Delpeyrat, porte-parole de Génération·s – Jean-Marc Devauchelle, secrétaire général fédération SUD Santé Sociaux - Alma Dufour, chargée de campagne aux amis de la terre - Mathieu Delvaminck, président de l’UNL - Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice – David Dufresne, cinéaste et écrivain - Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL - Eric Fassin, sociologue et anthropologue - Elsa Faucillon, députée (PCF) – Caroline Fiat, députée (LFI) - Aurélie Filippetti, autrice et ancienne Ministre de la Culture – Gérard Filoche, porte-parole de GDS - Léa Filoche, conseillère de Paris (Génération·s) - Bruno Gaccio, journaliste – Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre France - Denis Gravouil, secrétaire Général CGT spectacle - Benoit Hamon, fondateur de Génération·s et ancien ministre - Cédric Herrou, militant pour l’aide aux migrants – Julien Hezard, secrétaire général de l’UD CGT Meurthe et Moselle - Pierre Jacquemain, journaliste (Regards) – Eddie Jacquemart, président national de la CNL - Aurore Lalucq, députée européenne (Place Publique) - Mathilde Larrère, historienne des Révolutions – Yvan Le Bolloc’h, acteur - Benjamin Lucas, coordinateur national de Génération·s - Mélanie Luce, présidente de l’UNEF – Corinne Masiero, comédienne - Caroline Mécary, avocate - Jean Luc Mélenchon, député, Président du groupe LFI – Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME CGT - Danièle Obono, députée (LFI) - Younous Omarjee, député européen (LFI) – Mathilde Panot, députée, co-présidente du groupe LFI - Gilles Péret, réalisateur - Eric Piolle, maire de Grenoble (EE-LV) – Ugo Palheta, sociologue (Université de Lille) – Stéphane Peu, député (PCF) - Jean Louis Peyren, syndicaliste CGT Sanofi – Jean-François Pellissier, porte-parole d’Ensemble - Thomas Piketty, économiste – Pablo Pillaud-Vivien, journaliste (Regards) - Natacha Pommet, secrétaire générale de la Fédération Cgt des Services publics - Thomas Portes, porte-parole de Génération·s - Paul Poulain, membre fondateur d’Emancipation Collective - Philippe Poutou, porte-Parole du NPA - Gaël Quirante, secrétaire départemental Sud PTT 92 - Raphaëlle Rémy-Leleu, conseillère de Paris (EE-LV) - Ali Rabeh, maire de Trappes (78) - Muriel Ressiguier, députée (LFI) - Sandrine Rousseau, économiste (EE-LV) - Danielle Simonnet, conseillère de Paris (LFI) - François Ruffin, député (LFI) – Anthony Smith, syndicaliste CGT Inspection du travail - Mireille Stivala, secrétaire générale de la Fédération Cgt de la Santé et de l’Action sociale - Aurélien Taché, députée (Nouveaux Démocrates) – Azzedine Taibi, maire de Stains (PCF) - Sophie Taillé-Polian, sénatrice (Génération.s) – Baptiste Talbot, coordinateur de la CGT Fonction publique - Fabien Villedieu, syndicaliste SUD Rail - Emmanuel Vire, secrétaire général du syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT)

Partager cet article
Repost0
1 mai 2021 6 01 /05 /mai /2021 19:32

‘Tout est sujet à caution dans le récit officiel et médiatique de la crise « sanitaire ». Les choix du gouvernement d’interdire aux médecins de ville de prescrire et donc de traiter les malades, de tout miser sur de nouvelles molécules plutôt que de chercher un remède parmi les molécules connues, de confiner pour ne pas « saturer » les hôpitaux publics dont les gouvernements successifs ont réduit les capacités d’accueil et de soin depuis des décennies, de favoriser et de pré-acheter des vaccins vis-à-vis desquels la communauté scientifique est très divisée mais qui rapportent gros aux grands groupes pharmaceutiques démontrent le mépris du pouvoir envers le service public et la santé publique.
Les interdits imposés (confinement, couvre-feu, fermetures administratives, attestations de déplacement, application de traçage « TousAntiCovid ») montrent que le souci du gouvernement Macron et de l’Union européenne n'est pas la santé publique mais bien de museler la population, favoriser l’accroissement des profits des multinationales, la paupérisation des services publics pour mieux les décrédibiliser et les privatiser.

Vidéo : https://www.pardem.org/la-crise-sanitaire-na-pas-eu-lieu-22

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Exergue
  • : réflexions sur l'actualité politique, sociale...et autres considérations
  • Contact

Recherche