En mon adolescence, j’étais robespierriste par idéalisme fort peu enseigné, en ma vieillesse, je le suis par raison et par reconnaissance, mais sans rien renier de l’idéalisme qui ouvre les portes et qui m’assaille encore parfois, quoique tu, car on ne peut vouloir un autre monde sans une once de cœur lié à cette idée qu’il y a mieux à faire, pour ceux qui sont à venir, que ce qui est fait.
Quant à Mélenchon, à qui je ne voue aucun culte, et qui m’en voudrait sans nul doute s’il en était ainsi, il faut bien lui reconnaître l’analyse, la proposition, le souffle et l’envergure si nécessaires et utiles au temps que nous vivons.
Le magazine appelle en premier Mélenchon comme quelques mois avant Cincinnatus, dressant une série de ‘portraits’ (1), entamait pareillement avec Mélenchon. Alors, je demandais pourquoi. Pourquoi ?
Exergue
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Le psychanalyste Gérard Miller reçoit Jean-Luc Mélenchon dans l’émission « Et si c’était vous », diffusée sur la chaîne Toute l’histoire. Le but de cette émission, réalisée en partenariat avec Le Monde, est de proposer à un homme politique de premier plan de se plonger dans un moment de l’histoire de France pour savoir comment il aurait agi dans le contexte. Le premier volet de ce magazine s’intéresse à un personnage clé de la Révolution française : Robespierre. Le leader du Front de gauche, pour qui cette période est « hors du commun », se place ainsi virtuellement face à Robespierre, la veille de sa décapitation le 27 juillet 1794.
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