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13 décembre 2020 7 13 /12 /décembre /2020 18:41

Source : http://blogyy.net/2020/12/13/cine-messe/

‘Théâtres fermés et églises ouvertes : l’État soi-disant laïque interdit tous les spectacles vivants, exceptés s’ils racontent l’histoire du petit Jésus.

Du coup, les cinémas fermés doivent-ils projeter « Moïse », « La dernière tentation du Christ » ou « Deux heures moins le quart avant Jésus Christ » pour être autorisés à rouvrir ?’

Yannis Youlountas

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9 décembre 2020 3 09 /12 /décembre /2020 18:42

C’est vrai ça : qu’en sera-t-il des pays pauvres ?

Ainsi … ‘le Canada a acheté suffisamment pour vacciner sa population cinq fois, ainsi que l’Union européenne (UE) qui a réservé deux fois plus de doses qu’elle ne compte d’habitants’.  

Alors là, il faut évoquer la théorie bien connue du ruissèlement : tu vaccines les riches et les pauvres par ruissèlement…. ils l’ont dans le cul. Comme d’hab.

Solidarité, fraternité, quand tu nous tiens !

Exergue

 

L’article : https://www.france24.com/fr/sant%C3%A9/20201123-vaccin-contre-le-covid-19-qu-en-sera-t-il-des-pays-pauvres

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8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 19:36

Faut-il écouter le toubib ? Oui, mais lequel ? Celui qui conseille la vaccination ou celui qui ne la recommande pas. Parce que les deux spécimens sont en rayon. Reste à  savoir sur quelle étagère. Celle du haut ou celle du bas ?

Le vaccin va rapporter gros. Aux labos ? C’est sûr. Au vacciné ? Ça l’est moins.

Exergue

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8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 13:19

Il est bien évident que je conseille la lecture de tous les articles que je passe. Mais qu’en fait-on ? Sont-ils seulement de l’information, aussitôt lue, aussitôt oubliée ? Je m’interroge. A quoi sert-il de savoir lorsque de ce savoir on ne fait rien ? Au mieux on a mal au ventre, on s’insurge dans son cœur, à haute voix. Ça ne va pas bien loin, tout ça.

« Rester silencieux, quand on a la possibilité d’intervenir dans l’espace public, m’est toujours apparu comme une forme de « trahison »…. Gérard Noiriel

Exergue

*

De diverses violences et de la perversion du discours de l’oligarchie

Source : http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/de-diverses-violences-et-de-la-perversion-du-discours-de-loligarchie/7418870

Souhaiter l’idéal sans analyser le réel, c’est se tirer une balle dans le pied pour avancer plus vite. Trois marqueurs apparaissent dans le système qui nous oppresse : la remise en cause de tous les conquis sociaux du siècle dernier, l’extrême violence utilisée par l’oligarchie pour y arriver et enfin le nouveau management comme perversion de la logique des mots (on prétend tout faire pour défendre les pauvres !).

Commençons par l’état de la pauvreté

Cela tombe bien, l’Insee, la Cnaf et l’Observatoire des inégalités ont fourni leurs chiffres. 5,3 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian (soit 885 euros pour une personne seule) fin 2018, dernière année pour laquelle les données des revenus sont actuellement disponibles. Soit 8,3 % de la population  : 0,4 % de plus en 5 ans, une hausse de près de 350 000 personnes dont 250 000 rien que pour l’année 2018. Ce qui illustre un théorème du néolibéralisme, à savoir que chaque président fera pire que le précédent.

Comment pouvons-nous extrapoler ces chiffres au moment où est écrit cet article ? Les données du RSA donnent une indication : 1 844 000 allocataires du RSA en 2018, environ 2,1 millions fin 2020. Soit près de 250 000 allocataires de plus. Comme le niveau de revenu du RSA est très nettement en-dessous du seuil de pauvreté, vous pouvez entrevoir l’augmentation exponentielle du nombre de pauvres à fin 2020. Des associations prévoient près d’un million de pauvres en plus fin 2020 !

Donnons les ordres de grandeur : le salaire médian 1 770 euros (50 % ont moins que cela pour vivre), le SMIC net 1 200 euros, seuil de pauvreté à 60 % du salaire médian 1062 euros, minimum vieillesse et adulte handicapé 900 euros, seuil de pauvreté à 50 % du salaire médian 885 euros, seuil de pauvreté à 40 % du salaire médian 708 euros, RSA, Allocation de solidarité spécifique (chômeurs en fin de droits) 500 euros, niveau de vie des 10 % les plus pauvres des jeunes de 18-24 ans, 360 euros ! Et pendant ce temps-là, de Sarkozy à Macron en passant par Hollande, l’enrichissement des plus riches est exponentiel !

En 2017, 1,5 million d’enfants de moins de 18 ans vivaient dans un ménage dont le niveau de vie était inférieur au seuil de pauvreté de 50 % du niveau de vie médian. Ces enfants vivent dans la pauvreté, mais ils ne sont pas pauvres par eux-mêmes : ce ne sont pas des enfants pauvres mais des enfants de pauvres. Le plus souvent, leurs parents sont au chômage ou inactifs. Les enfants qui vivent avec leur mère seule sont les plus exposés. 22 % des jeunes de 18 à 29 ans qui vivent seuls (hors étudiants) figurent parmi les pauvres en 2017. Jusqu’à 25 ans, ils n’ont pas droit à un minimum social.

La violence légale de l’Etat

Notons le changement du Code de déontologie de la police Hollande-Valls en 2014 préfigurant le changement progressif du schéma du maintien de l’ordre. De la police encore républicaine en 1968 avec le préfet Grimaud et sa célèbre note aux gardiens de la paix jusqu’à l’épisode de la destruction des libertés publiques revendiquée par le préfet Lallemand lors de son audition au Sénat – où il défend l’autonomie des policiers sans superviseur, l’utilisation des LBD 40, etc. – que sont devenus le Syndicat Général de la Police et la FASP  majoritaire avec sa direction républicaine des années 80 et au début des années 90 ? Nous vous renvoyons à l’étude faite dans Respublica intitulée « Le long combat des policiers républicains dans la police nationale ».
Aujourd’hui, la hiérarchie policière a pris le contrôle du discours des directions des quatre plus importants syndicats de police, alors que, jusqu’en 1993, la direction du SGP et de la Fasp étaient des contrepoids à la volonté des gouvernements de contrôler les syndicats de police. Pire, aujourd’hui, la majorité des policiers votent RN alors que jusqu’à la fin du siècle dernier, il y avait un pourcentage de votes FN dans la police très nettement plus faible que dans la population française. Aujourd’hui, les directions des quatre premiers syndicats de police (FO, Alliance, Unsa, CFDT) deviennent les bras armés du ministre de l’Intérieur avec les mêmes éléments de langage que le RN.
Pire, ils font le lit d’un remplacement progressif d’une police nationale civile par trois autres polices : la police municipale armée sous dépendance directe du maire ou du président d’EPCI (comme aux Etats-Unis !), la police privée (promotionnée par la loi « Sécurité globale ») et la police militaire de la gendarmerie, sans syndicat de salariés (après que le seuil de 10.000 habitants pour l’activité de la gendarmerie soit déjà passé à 20.000 habitants par un gouvernement PS, nous voilà à un moment où il est question d’élever ce seuil à 40.000 habitants !).

Mais la dérive sécuritaire de l’extrême centre macroniste (nous reprenons le concept d’extrême centre de l’historien Pierre Serna dans son livre L’extrême centre ou le poison français, paru en 2019) ne s’arrête pas là.
Par décret du 14 août 2020, les Directions départementales interministérielles (DDI sous la responsabilité du Premier ministre depuis leur création, en décembre 2009) deviennent « des services déconcentrés de l’État relevant du ministre de l’Intérieur. Elles sont placées sous l’autorité du préfet de département ». L’article 2 du décret prévoit en outre que les carrières des fonctionnaires de ces directions départementales, l’organisation du service, les conditions de travail et ses missions dépendent désormais aussi du ministère de l’Intérieur.
C’est donc comme si les ministères de la Transition écologique, de la Santé, du Logement, de la Jeunesse et des Sports perdaient leurs fonctionnaires dans les départements, au profit, là encore, de l’Intérieur.
Comme le détaille Jean-Claude Boual dans un récent article, ce mode de gouvernement est une sorte de retour à l’Ancien Régime. Aujourd’hui, tout comme le roi jadis, Jupiter-Macron ne gouverne plus qu’avec deux ministres : le ministre des Finances pour les questions de budget (l’Intendant de la Ferme générale d’autrefois, l’une des figures les plus honnies des révolutionnaires, car chargé de récolter l’impôt auprès de la population, quand les nobles et le clergé en étaient dispensés) et le ministre de l’Intérieur (le Lieutenant général de la police, qui avait tout pouvoir sur les questions d’ordre public, notamment pour réprimer les pauvres), les autres ministres étant là pour la décoration.

Le silence des intellectuels

Face à cette « stratégie du choc », face à la perversion de la logique des mots du nouveau management global que disent nos intellectuels ? Comme Flaubert et les Goncourt, ils n’ont rien vu en dehors de leur entre-soi bourgeois ! « Rester silencieux, quand on a la possibilité d’intervenir dans l’espace public, m’est toujours apparu comme une forme de « trahison » surtout lorsque les auteurs des propos insultants appartiennent à mon propre milieu professionnel, » déclare le socio-historien Gérard Noiriel dans Dire la vérité au pouvoir. Les intellectuels en question (Agone, p. 263). Noiriel qui définit l’intellectuel comme celui qui « dit la vérité au pouvoir au nom des opprimés », tout en préservant l’autonomie propre de l’univers scientifique….

La protection des fonctionnaires

Que dire, après la décapitation de l’enseignant républicain Samuel Paty, du non-respect par le ministère de l’Éducation de l’article 11 de la loi du 13 juillet 1983 ? Ce texte indique : « Les fonctionnaires bénéficient, à l’occasion de leurs fonctions et conformément aux règles fixées par le code pénal et les lois spéciales, d’une protection (…). La collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leurs fonctions, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté. »

Et si on s’intéressait aux causes ?

Depuis le début de cet article, nous égrenons quelques conséquences concrètes scandaleuses des politiques menées depuis des décennies. Et si on s’intéressait aux causes de ces conséquences ? Si on réfléchissait sur le pourquoi de nos échecs depuis des décennies ? Ne faudrait-il pas engager une bataille politico-culturelle  contre ceux qui déplorent les effets des causes qu’ils chérissent ? Ne faudrait-il pas remettre en cause nos propres modes de pensée ou celles des organisations qui nous sont chères car « on ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré » (Albert Einstein). Peut-être nous apercevrions-nous que la logique du capital nous a entraînés à ces conséquences scandaleuses via le mariage entre le mouvement réformateur néolibéral et l’ordolibéralisme allemand, base de la construction de l’Union européenne. Cela nous changerait du moralisme désuet du bien et du mal de la vie politique française…

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 11:41

La liberté est une valeur, la santé un bien, déclarait Comte Sponville dans un document précédemment diffusé sur le blog.

Il en va de la sécurité comme de la santé.

Loi d’urgence constitutionnalisée, loi de sécurité globale. Allez donc ! Macron peut encore charger la mule. Il ne se passe pas un jour sans qu’une nouvelle couche soit posée. Ça fait un bien fou ! Mais alors un bien ! Encore ! Encore !

 

https://tse2.mm.bing.net/th?id=OIP.53CfTrHwmJ45QUr31gfJ2wHaDf&pid=Api

 

https://tse1.mm.bing.net/th?id=OIP.1fzTGPJWwAtgcFrQeP91oQHaFj&pid=Api

 

Chemin faisant il vit le col du Chien, pelé :
Qu'est-ce là  ? lui dit-il.  Rien.  Quoi ? rien ? Peu de chose.
Mais encor ?  Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
    Où vous voulez ?  Pas toujours, mais qu'importe ?
 Il importe si bien, que de tous vos repas
        Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:38

ou histoire de remettre en ordre les priorités.

A ce que développe Comte-Sponville, il conviendrait d’ajouter le réchauffement climatique dont le risque est bien plus grave et important que la pandémie du Covid. Tout le monde a peur de crever du virus, mais personne de l’extinction programmée du vivant, l’espèce humaine comprise. Allez comprendre !

Finalement, on crèvera tous - Tous ensemble ! Tous ensemble ! - en bonne santé, sans rien dans l’assiette à becter et, pour nos jeunes aux études sacrifiées, sans rien dans la tronche.

Exergue le Vieux

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4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 03:55

Le 2 octobre, une conférence intitulée “Maintien de l’ordre : du terrain au politique” était organisée à l’initiative de X-Alternative, une association de polytechniciens formée à la suite des gilets jaunes. Elle a pu avoir lieu grâce à un partenariat avec le Dissident Bar, lieu d’expression des dissidents de tous pays, et avec Le Média TV, qui l’a filmée. Et la restitue ici. Deux intervenants étaient à l’honneur : Laurent Bigot, ancien sous-préfet et Bertrand Cavallier, général de gendarmerie ayant quitté le service actif, ancien commandant du Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier. La conférence s’est ouverte sur une citation : « Je pardonne à celui qui a tiré, que celui-ci l’ait fait accidentellement ou intentionnellement, mais je ne peux pas pardonner à ceux qui ont donné les ordres ». Une phrase prononcée par un mutilé dans le film « Un pays qui se tient sage », de David Dufresne. Elle montre un homme qui a toutes les raisons d’en vouloir aux policiers, et qui au final n’en veut qu’à la hiérarchie. Comment se mettent en place les ordres, justement ? En polarisant le débat, sous l'influence du pouvoir, sur la question des bavures, on prend le risque de commettre une erreur : exempter les politiques pour ne charger que les fonctionnaires sur le terrain. Ce serait une double faute. On laisserait filer les coupables, et ces coupables ont des noms : Castaner, Nunez, Lallement, et au-delà Valls ou Sarkozy. Par ailleurs on continuerait d'enfermer la police dans un syndrome obsidional. Ceci n'aurait pour effet que de contribuer à la cantonner à un rôle de force au service d’institutions délégitimées. On céderait ainsi à la thèse des « deux camps » du préfet Lallement. En posant la question de la hiérarchie politique et des relations de commandement, on questionne au contraire un système. Ceci n’exonère pas les policiers de toute responsabilité individuelle mais désigne un responsable “structurel” : celui qui laisse pourrir les commissariats tout en envoyant castagner du manifestant. Manifestant qui, d’ailleurs, manifestent à cause de la politique de ce même responsable. Nos invités étaient donc appelés à nous expliquer ces rapports de force entre commandement, syndicats, ministères, préfecture, qu’on ne voit pas souvent et qui se gardent bien de se montrer au grand jour. Cela s'articule aussi avec la nature de X-Alternative, une association de diplômés souvent au cœur d’une autre machine ultra violente : l'économie. De même que le manifestant ne voit pas Castaner mais seulement le CRS en face de lui (et inversement), l'ouvrier viré ne voit que le patron de site, et pas le milliardaire qui, en bout de chaîne actionnariale, fait pression sur toute la chaîne managériale pour augmenter les dividendes. Explorer ces chaînes de pouvoir, c'est rendre au peuple les moyens de compréhension des choses qui l'oppressent.

La conférence :

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3 décembre 2020 4 03 /12 /décembre /2020 06:15

Les citoyens sont de plus en plus surveillés, fichés, et tous les moyens sont bons pour cela, mais il ne faudrait pas surveiller la police…et le gouvernement qui donne le matériel et les ordres.

C’est une étrange époque que nous vivons pour laquelle il nous faudra bien trouver un terme pour la qualifier car autoritarisme ne convient pas, on est bien au-delà, et certains se refusent à parler de dictature.

La police, c’est clair, n’est plus qu’une milice, ceci même si en son sein une grande majorité de policiers n’adhèrent pas aux ordres qui lui sont donnés. Oui mais voilà, ne pas adhérer n’est pas se désolidariser, aussi considèrera-t-on qu’il y a des miliciens actifs et d’autres que nous considèrerons passifs par suivisme.

L’histoire du 17ème d’infanterie de Béziers.

https://matthieulepine.wordpress.com/2013/09/01/ils-ont-eu-le-courage-de-dire-non-les-mutins-du-17-regiment-dinfanterie-de-beziers-1907/

Exergue

*  

Les vérités d’un policier sur le scandale de l’affaire Michel – Le Média

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26 novembre 2020 4 26 /11 /novembre /2020 14:44

Une analyse pertinente de l’économiste Stefano Palombarini, d’autant plus pertinente qu’il y a longtemps que je souscris au fait que :

  •  la gauche n’est actuellement représentée, pour l’essentiel, que par la FI,
  • la FI est le seul rassemblement politique à avoir un programme,
  • si la gauche continue à exister en France c’est bien parce que Mélenchon et ses camarades ont quitté le Ps, sinon…
  • accepter de discuter sur les virgules, ça commence à bien faire,
  • accepter des primaires trombines ça n’a pas de sens,
  • comparer des élections (présidentielles, européennes, municipales,..) qui ne procèdent pas des mêmes intérêts et enjeux, c’est ne rien comprendre à la vie politique,
  • ….

A écouter à partir de la 41ème minute.

Maintenant, la FI peut-elle gagner les présidentielles à venir ? Bien évidemment !

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25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 22:14

Les chiffres et les faits dont on ne parle pas.

 

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