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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 19:41

 

 

 

Boycotter l’économie israélienne : oui ; dénoncer tous les coupables : oui ; mais, surtout soutenir les groupes qui, de part et d’autre, en Israël comme en Palestine, appellent à la paix.

 

Pour aussi utile que puisse être le boycott de l’économie israélienne dans les produits commercialisés par Israël, en provenance des terres annexées ou soumises, pour contraindre ce pays à choisir l’option de la paix et qu’enfin le peuple palestinien et israélien vivent libres et tranquilles, la mesure demeure insuffisante. Elle omet l’existence d’un fait non négligeable, incontournable, celui de la présence, tant du côté israélien que du côté palestinien, d’intégristes radicaux (juifs et musulmans) qui n’ont de perspective que de s’anéantir réciproquement au nom de la terre que chacun dit tenir de son Dieu.

Chaque fois que la paix a été à portée, ces radicaux ont fait capoter le projet.

Ces groupes religieux aspirent, tous, sans exception aucune, à l’existence et à la fondation d’un état théocratique, à la mise en œuvre d’une loi unique, celle de leur Dieu respectif. Ils désirent la soumission, sans discussion, des hommes et des femmes de chez eux qui, de fait, ne seront jamais des citoyens ainsi que nous l’entendons en démocratie.

Ne pas relever l’existence de ces groupes, dans le discours que l’on tient sur la nécessité du boycott, c’est faire preuve d’un certain aveuglement, d’une négligence coupable.

Les peuples, tant israélien que palestinien sont, en la circonstance, otages de religieux, intégristes, radicaux, fanatiques. Ils réagissent faute de mieux, l’un comme l’autre, aux attentats, raids,…. en s’alignant sur ceux qui promettent, immédiatement, sécurité et vengeance et qui également sont les promoteurs de ces mêmes attentats et raids.

Les élections, d’un côté comme l’autre, portent, par voie de conséquence, au pouvoir les ultras, ceux dont le programme est la disparition de la partie adverse.

 

L’effort international, pour être conséquent, devrait proposer la dénonciation et la mise en accusation de ces groupes extrémistes : en Israël les militaires qui squattent le pouvoir avec l’appui des intégristes, en Palestine le Hamas. Ne rien dire de cela, sinon du bout des lèvres, pour des raisons diverses, le plus souvent affectives et passionnées, c’est faire preuve d’un certain irréalisme qui coûte essentiellement aux populations soumises directement aux effets du conflit et guère à ceux qui, à la périphérie plus ou moins lointaine, s’émeuvent au spectacle du conflit et s’accordent quelque consistance à bon compte.

Ainsi au boycott de l’économie israélienne devrait s’ajouter, sans tergiverser, la pression sur les groupes qui ne veulent pas de la paix. Pression sur les groupes en présence sur le terrain israélien et palestinien naturellement, mais encore pression sur les groupes (essentiellement juifs, mais pas seulement) qui, partout dans le monde, apportent leur soutien à ces fouteurs de massacres que l’on peut localiser tant aux Etats-Unis qu’en France ou ailleurs dans le monde.

 

Mais cela ne suffit pas.

Lutter pour la paix c’est encore apporter soutien aux groupes qui, toujours de part et d’autre, aspirent à vivre en paix. Leur donner de plus en plus d’audience est une nécessité. C’est de cette audience qu’ils grandiront et pèseront sur leur avenir pour lui donner un autre versant que celui actuellement proposé. Car la paix ne se fera que grâce à eux et avec eux ; eux dont les médias se font timidement l’écho.

Il faut donc appeler à la constitution d’un grand Parti de la paix en Israël, un grand Parti de la paix en Palestine, afin que tous 2 soient en capacité de conquérir le pouvoir et de s’imposer. Et, pourquoi pas, à un grand parti de la paix transnational soutenant les uns tout autant que les autres. Un parti de la paix qui dise « Ca suffit ! », « Basta ! ».

Il ne s’agit pas seulement, pour nous, à l’extérieur, de vouloir, comme c’est trop souvent le slogan, la paix en Palestine. Il s’agit de vouloir la paix entre israéliens et palestiniens.

L’existence d’un parti de la paix dans chacun des pays est seul capable d’aider au changement des mentalités dans les 2 camps car il dit dans son programme, l’alternative jamais véritablement proposée. Jusqu’ici il était de temps en temps présenté de faire la paix faute de mieux. La paix désormais doit être l’objectif programmatique.

Il reste que ces partis de la paix, tant en Israël qu’en Palestine, auront fort à faire chez eux, raison pour laquelle nous devons les soutenir, mais c’est peut-être et vraisemblablement de la bataille gagnée dans leur propre pays que le changement adviendra. 

 

 

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 06:37

 

 

 

Voici ce que dit Assa Kasher* : « Un Etat juif, au plein sens du terme, est un Etat dont la nature sociale procède de l’identité juive des citoyens. Dans un Etat juif et démocratique, la nature de l’Etat n’est pas déterminée par la force mais par le libre choix des citoyens ». Et Yoman Hazony* de conclure : « Kasher affirme qu’un Etat « juif et démocratique » est un pays où la population est juive et l’Etat une démocratie universaliste. En d’autres termes, un Etat « juif et démocratique » est un Etat non Juif ! ».

 

Comment ne pas participer à la conclusion de Hazony.

 

Il faut bien remarquer le côté schizophrénique d’un Etat qui se voudrait à la fois théocratique et démocratique car par l’un des versants il convient de mettre en œuvre la loi divine tandis que par l’autre il s’agit d’appliquer la loi humaine.

De deux choses l’une, où les hommes et femmes sont soumis ou se soumettent à Dieu, ou, reconnaissant qu’ils sont en capacité de raisonner, ils décident d’exercer leur libre-arbitre et, par voie de conséquence, choisissent leur avenir, leur sort, à l’aboutissement probable que ce dernier ne soit pas conforme au projet céleste.

 

Israël est, pour l’heure, un Etat théocratique porté par des radicaux - entendons intégristes, souvent d’ailleurs couverts  d’un pelage différent -, cela même si la société israélienne se laïcise progressivement. Comme la volonté des radicaux palestiniens est de fonder un Etat islamique sur le modèle de l’Iran, c'est-à-dire un Etat théocratique. De fait, l’impossibilité de trouver la paix malgré le désir des populations des 2 pays d’y parvenir, car la paix pour les radicaux est la reconnaissance de l’autre, nécessairement différent, sur une même terre également convoitée ; ce qui, bien entendu,  est inexécutable.

 

La paix ne sera que dans le cadre de la laïcisation du conflit. Voilà pourquoi il convient de soutenir, dans les 2 camps, ceux qui n’ont pas comme point cardinal le maintien ou l’instauration d’une théocratie.    

 

* Kasher et Hazony, israéliens, sont dits philosophes (qui ne l’est pas à notre époque !).  Du premier il est dit qu’il a évolué du radicalisme à un peu de tempérance. On prête au second cette anecdote significative : il a été choqué lorsque, s’adressant à un officier pour lui demander une réponse  « de juif à juif », ce dernier lui aurait répondu : « Si vous voulez me parler, vous devez le faire en tant qu’être humain et non en tant que juif ! » ; il est par ailleurs directeur de l’institut Shalem et auteur de l’ouvrage «  L’Etat juif. La bataille pour l’âme d’Israël ».

 

Le problème que soulèvent ces 2 personnages est fondé. Mais la réponse, sans nul doute, sera laïque et s’effectuera dans le cadre d’Etats qui se seront engagés dans la voie démocratique, Dieu regagnant la sphère privée où ceux qui le souhaitent pourront observer la règle qui leur convient sans en encombrer le voisinage.

 

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 05:56

 

 

 

Pour répondre au blocus effectué par le(s) gouvernement(s) israélien(s) sur la Palestine, pour faire son juste droit au peuple palestinien qui vit sous le joug de son voisin le boycott de l’économie israélienne est une nécessité comme cela a été une nécessité jadis pour contraindre, avec le succès que l’on sait, l’Afrique du sud à mette fin à l’apartheid.

Personne ne se trompe sur l’utilité du boycott. Pas même des associations juives, tant en France, qu’en Allemagne, où ailleurs dans de nombreux pays du monde qui appellent au boycott. Ce qui signifie, pour ceux qui en douteraient, que le boycott n’est pas dirigé contre le peuple israélien qui compte parmi les siens de nombreuses femmes et de nombreux hommes qui veulent vivre enfin en paix avec les palestiniens, mais contre la politique conduite par le(s) gouvernement(s) d’Israël.

 

Le BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) se décline au niveau international. On trouve donc le BDS France sur Internet qui développe sur son site les actions qu’il conduit et fournit de nombreuses explications. Il fourmille de renseignements précieux.

www.bdsfrance.org/index.php?option=com...id...

Pareillement, il est possible de consulter, toujours sur Internet, le site de l’Union juive française pour la paix dont l’existence indique clairement que de nombreux juifs de nationalité française se préoccupent de ce qui se passe dans cette partie du monde.

 www.ujfp.org/

 

L’objet de cet article n’est pas de paraphraser ce qui est dit sur les sites indiqués ci-dessus (ou sur d’autres) mais de renvoyer à eux ceux qui le désirent pour qu’ils obtiennent des informations pertinentes et actualisées.

Il est aussi d’inviter chacun de nous, lorsqu’il effectue un achat, alimentaire ou autre, à connaître la provenance des produits.

 

2 points :

Est-il un autre moyen de mettre un terme à ce conflit pour que la paix s’installe enfin ?

Au blocus exercé par Israël sur la Palestine ne faut-il pas répondre par le boycott international qui n’est que son égal et pacifique pendant ? 

 

 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 04:42

 

Preuve est faite que la pression internationale peut faire ployer (à défaut de faire rompre) le gouvernement israélien.

 

Israël crée sa commission d’enquête après l’opération « Brise marine »

Il n’en reste pas moins que c’est sa commission d’enquête.

Il n’échappera à personne que c’est comme si on confiait la résolution d’une affaire policière à l’auteur du forfait, non par inadvertance, non par ignorance, en sachant pertinemment que c’est lui qui l’a commis.

Tout ceci serait cocasse s’il ne s’agissait pas d’une tragédie.

 

Une « commission publique indépendante », est-il souligné.

Il n’en faut guère plus pour calmer les populations aussi promptes à s’émouvoir qu’à se satisfaire de la mise en place de l’apparence. Car, enfin ! Qui peut prétendre qu’une commission est indépendante de celui qui la commandite. Une commission qui, de surcroît, est affublée de 2 observateurs (sic) étrangers qui n’auront pas le droit de voter sur les travaux et les conclusions de la commission.

 

Le gouvernement d’Israël ploie mais ne rompt pas car les gouvernements n’ont pas l’intention de le faire rompre.

La pression n’est donc pas à attendre d’eux. Elle est à espérer des populations engagées dans le boycott de l’économie israélienne.

Le gouvernement d’Israël ploie.

Avec sa commission d’enquête, il prend chacun de nous pour un con.

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 10:56

 

Je ne suis guère versé dans les méandres du conflit israélo- palestinien pour porter un avis assuré, toutefois je vais me hasarder à quelques considérations que la prudence m’invite à qualifier de personnelles.

 

Que la création ex-nihilo de l’état d’Israël - type de création qui, à ma connaissance, n’a pas de précédent dans l’histoire - ait été une inconséquence, cela ne me paraît pas devoir être contesté. Les nations avaient certainement beaucoup à se faire pardonner pour consentir à pareille aberration, elles devaient y avoir également beaucoup d’intérêt. Cela dit, il est des égarements sur lesquels il est difficile, sinon impossible, de revenir. L’état d’Israël existe, si je puis dire, définitivement. Il faut faire avec.

Cette création s’est faite par l’expropriation d’une population à qui rien ne fut demandé sinon que de la subir, une population contrainte au déracinement. En suite, elle ne pouvait que se révolter. Ce qu’elle fit, comme n’importe quel groupe humain placé dans une telle situation l’aurait fait.

Ajoutons à cela qu’Israël s’est voulu un état théocratique ce qui ne pouvait pas être sans répercussion dans l’environnement géopolitique, économique, stratégique, religieux, qui est le sien.

 

Aujourd’hui Israël est un état fort, expansionniste. A côté la Palestine, scindée en 2 parties - condition peu favorable pour une existence aisée - est tributaire (quand ce n’est pas sous la coupe) de son puissant voisin qui dispose de nombreux atouts dont la maîtrise des voies de communications, celle de l’eau,…. Entre les 2, le moins que l’on puisse dire c’est que le rapport de forces est parfaitement déséquilibré.

 

L’histoire perpétuellement conflictuelle entre les 2 parties pousse à ce que chacune d’elles « se dote », le plus souvent, de dirigeants extrémistes, fascistes, intégristes, terroristes, et autres qualificatifs du même registre. Cela subsistera tant que la situation restera tendue entre les 2 pays qui font usage de pions, demeurera ainsi longtemps que le Moyen-Orient sera l’enjeu d’intérêts divers (pétrole pour les uns, leadership régional pour les autres,…) dont font les frais par ricochet les populations israéliennes et palestiniennes.

Car, en effet, les 2 populations ne sont pas à la remorque de leurs dirigeants ou plutôt, si elles le sont, c’est poussé par la situation qu’elles subissent. Elles adhèrent aux « chefs » qui leur promettent des représailles et la sécurité, la destruction du voisin. Par ailleurs, il est, de part et d’autre, une partie de ces mêmes populations qui, consciente que c’est une histoire sans fin, aspire à la paix et à la co-existence. C’est, de mon point de vue, cette dernière partie qu’il convient de faire émerger, renforcer et soutenir.

 

Pour ce qui est de la communauté internationale, si elle avait souhaité régler le problème ce dernier le serait depuis longtemps. L’intérêt divergent des nations  - sur lequel il est inutile de s’étendre - fait qu’il n’y a rien à attendre d’elles. Leur droit ou devoir d’ingérence est une idée qu’elles mettent en œuvre au profit de leurs fins particulières, rien d’autre.

De fait, transgressant la politique des états, c’est aux femmes et hommes du monde qu’il incombe de prendre leur responsabilité. Comment ?

 

A cet instant, quelques pistes. Essentiellement pour donner le ton.

Naturellement en exprimant le soutien à ceux qui sont opprimés. Je veux parler ici des palestiniens. Mais aussi en manifestant contre les raids israéliens sans négliger pour autant de dénoncer les attentats commis par les palestiniens.

Il ne s’agit plus de chercher à savoir qui a commencé. Le « c’est pas lui, c’est lui » est un propos de cour d’école, un propos vain car il signifie qu’il est attendu de l’un et de l’autre des protagonistes la reconnaissance de sa faute, ce que ni l’un ni l’autre ne fera jamais. Il s’agit donc de tenir la balance de la dénonciation égale entre le gouvernement d’Israël et celui de Palestine. Ne pas le faire serait une erreur dont les conséquences seraient payées par tous ceux, là-bas, de part et d’autre, qui veulent que le conflit cesse, seraient chèrement payées par les palestiniens qui sont la partie la plus faible.

Pour mettre un terme à l’apartheid sud-africain, la communauté internationale avait décidé le blocus économique de l’Afrique du sud. Cela a demandé du temps, mais la pression a finalement fini par payer. Là encore il ne faut rien attendre des nations. Là aussi, les populations du monde doivent se mobiliser, et pour l’essentiel, contre Israël car c’est Israël (son gouvernement) qui détient la grosse clé permettant de déverrouiller la situation. Le blocus d’Israël étant impossible il reste donc à chaque individu, qui souhaite vraiment que tout ceci cesse, de boycotter les produits israéliens. Il faut bien penser que c’est en touchant à l’économie d’un pays qu’on le contraint à consentir à ce qui lui est demandé.

 

Il est certainement d’autres pistes à mettre en œuvre. Chacun peut proposer la sienne. Mais une chose paraît essentielle c’est que s’il est nécessaire et utile de prendre partie c’est pour le camp de la paix et de la coexistence, et lui seul.

Discriminer un gouvernement au profit d’un autre, même si l’idée paraît juste aux yeux de certains, n’est pas, semble-t-il, la voie à emprunter. Elle ne fait qu’exacerber les positions au lieu d’aider à la résolution de la situation. Renvoyer dos à dos ces gouvernements, dénoncer leurs actions mortelles et destructrices est la solution qu’appelle la raison. Il est, il faut le répéter, en Israël comme en Palestine des dirigeants terroristes, jusqu’au-boutistes, dont il faut se débarrasser. Il est des populations qui sont dans la haine entretenue, cependant qui en ont assez, qui veulent vivre ensemble, et que nous devons soutenir sans distinction. Chacun de nous, dans le contenu de la parole qu’il profère, dans l’action qu’il mène, doit chercher la porte qui ouvre sur l’avenir, un avenir où les 2 populations vivront ensemble ou côte à côte et sans crainte.

 

S’il faut que les femmes et les hommes, ceux qu’on appelle citoyens du monde, se positionnent sous une bannière, que celle-ci ne soit pas pro un tel, le pro appelant le contre, ce qui ne fait que perpétuer le différent. Et si, à toute force on souhaite être pro que ce soit pour la paix (et donc contre le conflit) pour qu’enfin les uns vivent dans la reconnaissance des autres. Il ne s’agit pas de donner à perpétuer la division mais de réunir, d’autant que l’avenir d’Israël comme celui de la Palestine, qui viendra bien un jour, se fera  sans nul doute dans le cadre d’une coopération dont ils ne peuvent ni l’un ni l’autre se passer.

    

Pour terminer, la solution ne sera que dans un cadre de neutralité religieuse, et il faut bien observer que la religion (ou l’usage qu’on en fait) comme à son habitude sert à donner une fausse identité au conflit, à cristalliser les oppositions, à cimenter les populations dans leur détestation réciproque.

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 18:35

 

 

Article de Denis Chapelle

 

Il ne suffisait pas à cet Etat d’affamer un peuple, de lui voler ses terres, de le couper du monde en construisant un nouveau mur de la honte, de lui restreindre l’eau, de le priver de nourriture, de soins en le parquant comme du bétail dans une enclave ou il est très difficile de pénétrer ou de  sortir, voilà qu’il attaque maintenant  des pacifistes qui viennent apporter nourriture et médicaments en passant par la voie maritime.

Bateaux de guerre, hélicoptères, commandos. Tout un arsenal démesuré pour attaquer des humanitaires. Un arsenal à la hauteur du cynisme d’Israël.

Le blocus de Gaza étant qualifié de «Crime contre l’humanité», l’indifférence (ou l’impuissance) de l’ONU est affligeante. Le peu de réaction de la communauté internationale est une honte dans un monde dit civilisé.

Tous les moyens sont bons pour mener à terme ce génocide planifié.

 Avons-nous déjà oubliés 39/45, le Kurdistan, le Rwanda ?

Les USA sont intervenus pour «sauver» les Irakiens du méchant Saddam qui opprimait son peuple, Sarkozy est intervenu auprès des Russes pour venir en aide aux Géorgiens, qui viendra au secours de la Palestine et de son peuple ?

En France trois graffitis sur un mur, une mosquée, une synagogue et il y en a pour une semaine dans les journaux télévisés. Par contre lorsqu’Israël rase un cimetière Palestinien pour y construire un mémorial dédié à la «Tolérance », quand Israël retire les plaques de rues d’un village Palestinien pour rebaptiser ces rues avec des noms hébreux, quand des colons tronçonnent des centaines d’oliviers centenaires sur des terres palestiniennes, rien ! Personne ne réagit, pas une ligne dans la presse, pas un mot aux actualités, le silence……..

Devant ce silence assourdissant la tentation est grande pour Israël d’aller un peu plus loin en s’en prenant aux humanistes qui essaient envers et contre tout d’aider un peuple à l’agonie.

L’influence politique et financière d’Israël est telle qu’aucun grand de ce monde n’ose contrarier ce « Maître du monde». Tous deviennent aveugles, amnésiques, sourds !  Un tsunami, un tremblement de terre à Haïti et voilà que tout le monde se mobilise, en appelle à la solidarité à grand renfort d’émissions Tv spéciales. Par contre un peuple, une nation meurt lentement : RIEN……J’ai honte de cela, je suis révolté devant l’indifférence générale, je suis frustré de ne pouvoir rien faire si ce n’est d‘exprimer aux autres cette infamie.

STOP AU MASSACRE.

Comme d’habitude pour justifier son barbarisme Israël dira que ses soldats n’ont fait que de se défendre contre une agression ! Allons donc ! Une des armées au monde la mieux équipée, avec des commandos super entrainés qui seraient en difficulté devant des activistes pro-Palestinien équipés de barre de fer……

Heureusement en France nous avons notre célèbre porteur de sac de riz (M. Kouchner) pour qualifier se scandale d‘«incident» ! Les 1500 morts de l’attaque de Gazaville par 26 avions de chasse Israélien n’ont pas suffit ? 1500 morts dont les ¾ étaient des civils, femmes et enfants.  L’usage d’obus chargés au phosphore blanc est il admissible aujourd’hui ? Jusqu’ou ira-t-on ?

 Messieurs les décideurs, messieurs les politiques, messieurs les chefs d’Etat, vous qui nous sollicitez à chaque mandat pour avoir notre vote il serait temps de nous prouver les valeurs et le courage que vous vous targuez d’avoir !! REAGISSEZ !!! AGISSEZ !!!!! Combien de jugements du Tribunal International vous faut-il pour AGIR ?


10 morts, peut être 19, les médias ne pourront faire autrement que d’en parler un peu. Mais n’en doutons pas, si rien ne change rapidement, cet «incident» sera vite effacé des mémoires et finira aux oubliettes au même titre que le peuple de Palestine.

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