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30 janvier 2020 4 30 /01 /janvier /2020 19:51

Ça va mettre une sacrée ambiance entre grévistes et non-grévistes.

A part ça, le Code du travail interdit la pratique des primes pour récompenser les non-grévistes.

Exergue

*

Source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/jusqua-1500-euros-primes-pour-recompenser-les-non-grevistes-de-la-sncf_fr_5e329ba8c5b6f26233245766?ncid=other_twitter_cooo9wqtham&utm_campaign=share_twitter

 

POLITIQUE - C’est une récompense qui ne passe pas franchement. La CGT-Cheminots a dénoncé ce jeudi 30 janvier des primes versées par la SNCF à des non-grévistes avec leur paie de janvier pour les remercier de leur “professionnalisme”, “implication” et “grande disponibilité” pendant la grève contre la réforme des retraites débutée le 5 décembre.

Dans un tweet, Bérenger Cernon, responsable du syndicat à la gare de Lyon, à Paris, indique que la direction de la SNCF a octroyé des primes “de 300 à 1500 euros” à des non-grévistes. “Dans le même temps, elle nous explique que l’on doit vendre des actifs et faire des économies drastiques”, proteste-t-il.

“Ce n’est pas la première fois” que de telles primes sont versées à des non-grévistes, a déclaré le syndicaliste à l’AFP. “C’est déjà arrivé dans le passé et cela se produit de plus en plus”, mais “cela nous choque après les différentes annonces de la direction sur des économies et des cessions d’actifs à faire parce qu’il faudrait se serrer la ceinture”, a-t-il ajouté.

Dans son tweet, il reproduit un extrait d’un courrier où un salarié se voit octroyer “une gratification exceptionnelle de 500 euros” sur sa “paie de janvier” pour le “remercier pour (son) professionnalisme, (son) implication et (sa) grande disponibilité dans le cadre du mouvement de grève ayant débuté le 5 décembre”. Selon le syndicaliste, ce salarié a décidé de verser sa prime à une caisse de grève pour “soutenir financièrement” les grévistes, faute d’avoir pu lui-même faire grève.

Dans une déclaration transmise à l’AFP, la direction de la SNCF “confirme et assume l’attribution par des managers locaux de primes exceptionnelles à certains agents qui se sont mobilisés de façon exceptionnelle et sur une période particulièrement longue pour assurer la continuité du service public pendant la grève”.

“L’engagement et le surcroît d’activité de ces agents non-grévistes ont permis aux trains de circuler y compris les week-ends et pendant les fêtes, aux postes d’aiguillage d’être tenus, et aux voyageurs d’être correctement informés pendant toute la période”, ajoute la direction.

“La tentative de polémique et de politisation de ces mesures managériales classiques récompensant du travail supplémentaire et de l’engagement pour le service est tout à fait déplacée”, juge-t-elle.

*

*

Attribuer une prime aux salariés qui n'ont pas participé à un mouvement de grève est une pratique discriminatoire, selon la Cour de cassation.

Source : https://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/remuneration-salaire/pas-de-prime-pour-les-non-grevistes_1524119.html

Extrait

‘Pas de prime pour les non-grévistes, publié le 06/09/2010 à 00:00

Attribuer une prime aux salariés qui n'ont pas participé à un mouvement de grève est une pratique discriminatoire, selon la Cour de cassation. Peu importe que les salariés restés en poste aient effectivement connu un fort accroissement d'activité le temps du conflit social.

Lors d'un mouvement de grève, l'employeur (article L. 2511-1 du Code du travail) ne doit ni sanctionner les grévistes ni favoriser ceux qui n'ont pas participé au conflit. Attribuer une prime aux salariés qui, en plus de leur travail, ont accepté de remplacer leurs collègues le temps de la grève est donc une pratique illicite. ‘

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30 janvier 2020 4 30 /01 /janvier /2020 06:16

Autour d’Aude Lancelin pour cette soirée, Olivier Terriot (CGT RATP), François Boulo (Gilet jaune), et François Bégaudeau (écrivain).

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Émission très riche (analyses, réflexions, ….).

Je retiens, parmi beaucoup d’autres choses, que Macron ne lâchera rien. Pourquoi ? Parce qu’il est là pour tout casser et non pour être réélu. Différence essentielle avec ces prédécesseurs.

Je retiens également (c’est une évidence depuis longtemps) que, pour gagner, l’efficacité d’une grève se mesure à sa capacité à bloquer l’économie, sinon on perd pour s’être usé à battre le pavé et à s’être mis en difficulté financière. Bloquer l’économie c’est empêcher la circulation des transports (marchandises et individus), tenir le secteur de l’énergie (raffineries,…). Il faut avoir conscience que notre économie a 2 piliers : l’usage des moyens de communication et l’usage de l’énergie.

Exergue

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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 10:41

Raoul Hedebouw est l’invité de Denis Robert pour un TPA franco-belge spécial « Retraites ». L’idée d’inviter ce biologiste de 42 ans, porte-parole du PTB le parti des travailleurs de Belgique, est venue au lendemain de la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo devenue virale où on voit le député liégeois interroger, au parlement de Bruxelles, son « ministre des pensions » et lui demander de conseiller Emmanuel Macron pour qu’il sorte de l’impasse sociale dans laquelle il met notre pays. En Belgique, où, malgré une retraite prise autour de 67 ans, après plusieurs journées de grèves et de manifestations massives, la retraite à points a été rejetée par la population. Et le gouvernement a du suivre. En une heure d’échanges intenses, Raoul Hedebouw explique bien pourquoi toute l’Europe des salariés a les yeux fixés sur la France « Si vous échouez et si le projet de réforme passe en France, la contre-offensive libérale va déferler partout où ça résiste encore, à commencer par chez nous. C’est le souhait de la commission européenne.». Le député belge dont le parti pèse pour environ 20% du corps électoral belge soutient la lutte des grévistes français en allant lui-même manifester chaque week-end avec ses camarades du PTB à Lille. Il se dit sidéré par les violences policières. Il évoque aussi dans ce TPA la corruption endémique de son pays, les faiblesses médiatiques et la joie de lutter quand les causes sont justes mais difficiles.

Le Média

 

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 20:54

 

Manifestations et journées de grève interprofessionnelles,

                                                                     Carcassonne, le 27 janvier 2020

Mardi 28 janvier

 

·    Carcassonne :

Retraite aux flambeaux

-        17h30, devant la Gare

 

·    Narbonne :

Retraite aux flambeaux

-        18h00, devant la médiathèque

 

Mercredi 29 janvier

 

2 Manifs dans l’Aude

·    Narbonne : 10h30, devant la médiathèque 

·    Carcassonne : 14h30, Portail des Jacobins

 

 

Jeudi 30 janvier 

·    AG des syndicats à Lézignan, (Palais des fêtes) - MAINTENUE

 

 

TOUS EN LUTTE ET EN GRÈVE,

ON LACHE RIEN !!!

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 16:25

Un débat animé par une journaliste (Véronique Marchand) qui n’est pas aux ordres. Enfin !

Ça vaut le coup de l’écouter. Ça change un peu !

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 06:53

« Même si Berger ne veut pas, nous on est là »

C’est rafraîchissant ! Je me le passe en boucle.

J’ai déjà fait état de la partouze entre Lrem et les ceusses à la tête de la CFDT. Pour en remettre une couche sur les amours ancillaires des susdits, voici:

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21 janvier 2020 2 21 /01 /janvier /2020 18:16

Voilà ce qui arrive quand toute sa vie on a confondu, par ignorance ou pas bêtise, cotisations et charges: on se fait piquer une part de son salaire. Les cotisations, qu’elles soient salariales ou patronales,  sont du salaire : du salaire différé pour assurer la protection sociale (retraite, santé,…..). Si elles n’existaient pas, nous devrions percevoir le salaire brut et non net.  Les cotisations sont du SALAIRE. Elles sont notre pognon. Et notre pognon nous devons le gérer.

Pour approfondir la question, je vous suggère les conférences de Bernard Friot sur le salaire à vie (Youtube), et également le film documentaire ‘Les jours heureux’ dans lequel il est relaté que les résistants ne voulaient pas de la main mise de l’État sur la protection sociale (sur le blog)

Exergue

 

Explication :

 

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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 08:44

16 janv. 2020

Dans une lettre ouverte, un collectif de retraités en colère s'insurge contre le système de retraite à points et l'injonction au «Métro, boulot, caveau». Ils souhaitent se battre pour que les générations futures puissent vieillir dans la dignité: « Nous ne voulons pas être la génération qui aura sacrifié les suivantes. Organisons-nous pour soutenir le mouvement gréviste et pour nos droits! »

 

  Nous sommes des retraités, donc des vieux-vieilles, des vioques, des personnes âgées, bref des personnes considérées comme inutiles et « à charge » pour les néolibéraux qui nous gouvernent. Nous sommes des salarié-e-s des secteurs public et privé dont les enfants et les petits enfants sont en âge de travailler ou sont des jeunes en formation, ouvriers, employés, cadres, techniciens, paysans, enseignants, chercheurs, travailleurs sociaux, de la culture…

Nous avons pris notre retraite après une vie de labeur (ou allons bientôt la prendre) où nous avons pour beaucoup d’entre nous subi des conditions de travail et des horaires qui nous ont usés et que ce soit à 60 ans, 62 ans ou plus. Nous avons plus que mérité ce temps. Ils nous bassinent avec l’augmentation de l’espérance de vie alors que lorsqu’on prend sa retraite, nous sommes pour beaucoup d’entre nous souvent cassées, brisées, fatiguées. Nous avons trimé toute notre vie et maintenant ils présentent ce qui nous est dû comme une faveur qui nous serait accordée.

La retraite, elle est à nous, elle est à tous les travailleuses et travailleurs. Nous nous sommes battus toute notre vie pour la gagner. Ce n’est pas à un gouvernement de nous l’enlever.  L’unique argument de votre gouvernement est qu’il faut s’adapter au monde tel qu’il est et peu importe à quoi. Sans répit. Sans relâche. Toujours... Comme le dit le slogan : métro, boulot, caveau. L’injonction se fait chaque jour plus impérative. Le changement est devenu une fin en soi, aussi peu discutable qu’une catastrophe naturelle. Nous sommes de la génération qui voulait « Changer la vie ». Mais le changement est maintenant passé à droite. Le changement dans leur bouche d’éborgneurs, c’est la régression sociale.

Nous refusons de nous adapter.  Ils nous traitent de patachons « nostalgiques » d’un temps où les réformes étaient des conquêtes sociales, pas des contre réformes à la Thatcher, d’un temps où l’émancipation ce n’était pas l’individualisme et la lutte de tous contre tous mais la solidarité, d’un temps où la compétitivité passait après la coopération.  Oui, nous sommes des « nostalgiques » de la réduction du temps de travail, de la retraite à 60 ans, de la vie digne pour toutes et tous.

Nous refusons de nous adapter au capitalisme même repeint en vert. Travailler plus longtemps, cela signifie produire plus, donc consommer plus d’énergies et émettre davantage de gaz à effet de serre. On ne peut plus augmenter la production, il faut la stabiliser voire la diminuer. La solution passe forcément par le partage du travail et des richesses, par une décroissance choisie et non subie. La croissance, telle que nous l'avons connue, ne peut plus constituer un horizon. Il s'agit d'aller vers une société de sobriété et de simplicité volontaire, pour la satisfaction des besoins essentiels, reposant sur l'autogestion et sur une réduction drastique des inégalités. Cela ne signifie pas « moins bien vivre », mais donner un autre sens à sa vie, échapper au piège du « travailler plus pour gagner plus », refuser la course permanente qui nous est imposée au nom de la compétitivité, ralentir au contraire et donner plus de temps aux relations sociales.

La retraite c’est un commun. Elle est le produit des luttes des générations qui nous ont précédées. C’était une lutte pour qu’une partie des revenus issus de notre exploitation nous reviennent puisque les cotisations appelées « salariales » ou « patronales » - ne sont que la partie socialisée du salaire. Aujourd’hui le gouvernement s’attaque à ce commun en se revendiquant notamment des sondages qui lui indiqueraient que, nous les retraités, serions pour sa réforme à points, pour l’augmentation de l’âge de départ à la retraite, pour la suppression des régimes spéciaux… et donc contre les grévistes. C’est faux !

La retraite c’est un moment privilégié pour l’entraide. Pour nous la retraite n’est pas l’antichambre de la mort mais un moment de lutte où nous pouvons contribuer à l’entraide, à la solidarité intergénérationnelle, à faite profiter de notre expérience les générations montantes. Sur les ronds-points les Gilets Jaunes étaient en partie des retraités.

Nous sommes des vieilles et des vieux en colère qui nous battons pour que les générations futures puissent vieillir dans la dignité en ayant un accès décent à la santé, au logement et un montant de pension de retraite décent, égal pour toutes les femmes et pour tous les hommes.

Nous refusons toute dérive vers un système de capitalisation.

Nous refusons l’âge pivot de l’accès à la retraite complète, après 60 ans.

Nous refusons le système de retraite à points, lié aux seuls jours travaillés, au budget et à la conjoncture économique. La plupart des salarié-e-s âgé-e-s ne travailleront pas plus longtemps. Ils et elles finiront leur vie au chômage puis avec une pension de retraite diminuée par la décote.

Nous soutenons les personnels de la santé. Nous savons plus que d’autres ce que sont les conditions de vie des patients et des personnels soignants à l’Hôpital, nous savons leur désintéressement, leur savoir faire.

Nous soutenons celles et ceux qui sont dans la dépendance, qui vivent dans les EHPAD, où les « vieux », qui n’ont plus ni la voix ni la force de décider pour eux-mêmes, se voient souvent imposer des conditions de vie contraires à la simple dignité. Nous sommes contre le tout sécuritaire et médical qui veut que nos familles assument notre mort sociale et notre invisibilité. Nous voulons l’autogestion de nos vies et le choix de mourir dans la dignité.

Nous soutenons les jeunes : lycéens, étudiants, jeunes en apprentissage, jeunes des quartiers populaires. Le monde est plus dur avec eux qu’il ne l’a été avec nous. Le capitalisme les exploite durement et vole leur jeunesse comme il nous vole notre vieillesse. Nous ne sommes pas contre les jeunes mais contre ce qui les fait vieillir prématurément : l’aliénation par la publicité, l’abrutissement par BFM et autres médias du pouvoir, les violences policières, les inégalités dans le travail, le logement et les discriminations. Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère ; cette société-là, on n’en veut pas ! 

 Nous ne voulons pas être la génération qui aura sacrifié les suivantes.

Organisons-nous pour soutenir le mouvement gréviste et pour nos droits !


Signataires :

Sylvette Amestoy
Francine Bavay, deux tiers de siècle
Alima Boumédienne
Raymonde Bonnet
Julie d'Aiglemont
Jean-Yves Croizé
Christophe Dauphin
JL Dimino Dinome 58 ans
René Durand : 72 ans, retraité
Didier Epsztajn, 67 ans, salarié-retraité
Patrick Farbiaz, retraité 66 ans
Jean Fauché, 72 ans
Jean-Marc Fontaine, 63 ans retraité SNCF syndicaliste
Yves Frémion, 72 ans, écrivain
Jacques Guillermet. 65 ans, adhérent CGT
Agnès Guitet, 69 piges, retraitée
Patrick Jiména, 56 ans
Jean Lafont, 75 ans retraité
Philippe Leclercq, 71 ans, retraité
Régis Lecuru, 64 ans retraité
Dom Manières
Christiane Mbayo-Guédon
Francelyne Meurant-Bagnall
Martine Michaudet-Rainaud, 75 ans
Gilles Monsillon, 62 ans
Martine  Monsillon 67 ans
Philippe Monsillon 65 ans
Jean-Jacques Piard,
Jean-François Pin, retraité 71 ans
Claude Rossignol, retraité, 75 ans
Yvette Rossignol, retraitée, 70 ans
Michel Sénégal, 72 ans ( 30 ans en 3×8), militant CGT
Christian Sunt,
Claude Vilain, 74 ans
Olivier Vinay, 69 ans, retraité actif
Roger Winterhalter, 81 ans

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15 janvier 2020 3 15 /01 /janvier /2020 17:14

Pour faire bref : les travailleurs sont évacués de la gestion. Ce n’est pas une réforme, pour le coup c’est une révolution. Une grande régression.

Exergue

 

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14 janvier 2020 2 14 /01 /janvier /2020 18:29

 

Je ne me fais d’illusion sur l’impact de cette vidéo. Mais sait-on jamais !

Ceci se passe outre-Rhin, dans ce charmant pays qu’est l’Allemagne, dont on nous dit qu’il est là un exemple à suivre.

Un conseil. Si vous regardez la vidéo, arrivez au bout, il est question  de l’âge de départ à la retraite.

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