Stratégiques pour de multiples raisons, les barrages hydroélectriques prochainement privatisés, tel est le nouveau chantier de Macron

La privatisation (dépeçage) progressive de la France s’effectue à marche forcée par Macron selon la technique dénoncée par Noémie Klein sous l’appellation : Stratégie du choc,  ou celle que proposait F. Fillon, candidat à la présidentielle, et qu’il désignait sous le nom de politique Blitzkrieg. Il s’agit de noyer les citoyens sous un déluge de ‘réformes’ afin qu’ils ne sachent pas où donner de la lutte.

Voici maintenant venu le temps de la vente des barrages hydroélectriques.

L’énergie sera plus chère pour les usagers. Plus chère pour les entreprises qui répercuteront la facture sur le prix des produits et donc les consommateurs, à moins que les salaires soient plus encore compressés pour rester compétitif dans le cadre de la concurrence (musique connue). Vous saisissez ? Bien sûr, vous saisissez. Mais ce n’est pas le pire !

Le pire c’est la perte de l’indépendance de la France en matière énergétique. Le Grand Charles doit remuer dur dans sa tombe à Colombey les deux églises. Le pire c’est que le refroidissement des centrales nucléaires dépendra de l’humeur des propriétaires de barrages. Le pire c’est que, au regard du réchauffement climatique, l’irrigation sera à la merci de ces mêmes propriétaires de barrages. Etc. etc.

L’eau, bien commun, va devenir définitivement une marchandise.

Ce qui précède est trop succinct, aussi pour de explications plus approfondies, je vous propose :

• le JT du Média du 9 avril à partir de la 30^ième minute : https://www.youtube.com/watch?v=B_8A781cZf4
• l’article paru dans Le vent se lève : http://lvsl.fr/scandale-de-la-privatisation-des-barrages-une-retenue-sur-le-bon-sens

Privatisation-marchandisation-sélection pour l’Éducation nationale, privatisation et mise en concurrence de la SNCF, privatisation et mise en concurrence de l’énergie hydraulique, marchandisation de la santé, Code du travail détruit, sans compter la réforme constitutionnelle lancée ces jours derniers afin de réduire le nombre de nos représentants et du même coup la démocratie, sans compter tout ce que j’oublie….., devrait, oui devrait, devrait arriver le moment où le citoyen se dit : trop c’est trop. Le dira-t-il ? Macron fait le pari de sa veulerie. De notre veulerie. Peut-être a-t-il raison.

Ça passe ou ça casse ?

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Ma France : https://www.youtube.com/watch?v=XAbbzXe8NwM