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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 14:27

On dit d’elle : « La voix royale ».

Il est vrai que sa voix est particulière. Une voix de contralto ; ce qui est rare chez une femme. Une voix grave, si bien qu’à l’écouter, celui qui ne l’a jamais entendue, pense à l’écoute de certaines chansons que c’est un homme qui chante. Une voix grave qui ne l’empêche pas de fréquenter les aigus.  

Nina Simone, amie de ses parents, l’apostrophait, alors qu’elle était gamine, en lui demandant de cesser de faire entendre sa voix de casserole et, pour parfaire, lui faisait savoir qu’elle ne serait jamais chanteuse. Fort heureusement, Ilenes Barnes n'a rien voulu savoir de la prédiction.

 

Ilènes Barnes est une métisse : américaine, amérindienne, indienne, africaine, irlandaise. Ce qui ne semble pas lui poser de problème identitaire particulier, bien au contraire. Elle n’est donc pas atteinte de schizophrénie, ce mal bien particulier dont souffrent ceux qui se sentent partagés entre une double culture au lieu de chercher à en éprouver la richesse complexe et fertilisante.

En musique même tonneau. Ilènes Barnes navigue du jazz, à la soul, au folk, au rock après avoir fait ses classes, dans son enfance, à l’écoute de Bach et Beethoven. En toutes choses, il faut des bases et du travail.

 

Mais le mieux, là encore, c’est de l’écouter.

 

La chanson des vieux amants : http://www.youtube.com/watch?v=d0NANlfnnpY

 

Nuits guitares 2008 : http://www.youtube.com/watch?v=AdoXOTvfAj8&feature=related

 

Live à FIP : http://www.youtube.com/watch?v=z4j5ywAeBKo&feature=related

House of the rising sun: http://www.youtube.com/watch?v=4sKFVddPNRY&feature=related 

 

Les Cd sont dans les bacs: excellents.

 

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