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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 08:01


 

Entre bulles de Blanquette (qui valent au palais tout autant que celles du Champagne): lectures de vacances.

 

Titre : Le fini et l’infini

Auteur: Alain Badiou

Editions: Bayard.  Collection : Les petites conférences.

Le principe : « ce sont de petites conférences destinées aux enfants à partir de 10 ans….  La règle du jeu : les orateurs s’adressent effectivement aux enfants, …. hors des sentiers battus, dans un mouvement d’amitié traversant les générations ».

J’ai plus appris là, en quelques pages, plus qu’à en lire de nombreuses et fort rébarbatives. Qui plus est, je me sens capable de servir de « passeur » sur un sujet qui n’est pas si facile. Pourquoi pas vous ?

 

Titre : C’était mieux avant, chez Tallandier

Titre : La ..sottise ? (Vingt-huit siècle qu’on en parle), chez Albin Michel.

Auteur : Lucien Jerphagnon

L’un comme l’autre, ces 2 livres se présentent comme des recueils de citations relevées au cours de ses lectures par un vieux bonhomme, facétieux tout autant que sérieux, professeur des universités d’histoire de la philosophie.

Je vous en donne une :

« Nous feignons d’oublier que chaque génération d’enfants porte en germe tous les goujats, toutes les crapules et tous les mufles de demain ». François Mauriac. Bloc-notes.

Et, puisque je tiens François Mauriac, autant ne pas le lâcher : « Que d’enfants bourgeois ont eu par leur naissance accès à une culture dont ils étaient indignes ! Que d’ânes qui n’avaient pas soif et que leurs maîtres auront pourtant forcés à boire !  En est-il beaucoup parmi eux qui, au cours de leur vie, auront rouvert un seul des livres que le maître essayait de leur faire aimer ? ».F. Mauriac dans : On n’est jamais sur de rien avec la télévision.

Pour la route de lecture, une dernière : «  Le vice radical de la constitution politique de ce pays (l’Etat pontifical) est facile à saisir : ce sont des vieillards qui nomment pour souverain un vieillard comme eux. Ce vieillard, devenu maître, nomme à son tour cardinaux des vieillards. Tournant dans ce cercle vicieux, le suprême pouvoir énervé est toujours assis au bord de la tombe ». Chateaubriand.  Mémoires d’outre-tombe. 

   

D’Antonella Moscati : L’éternité ou presque. Chez Arléa.

Quatrième de couverture : Qu’est ce que l’expérience du temps ? Quand finit la jeunesse et où commence la vieillesse, récit philosophique et méditatif d’une philosophe italienne. Celle qui pose –et nous pose- ces questions est une italienne de plus de quarante ans, qui voit peu à peu le regard des hommes se détourner d’elle. Elle songe alors à sa jeunesse, si proche, si présente, et pourtant perdue. Elle n’éprouve aucune nostalgie mais une peur panique et furieuse de ne pas vivre toujours…. ».

Intéressant.

 

Les braises de Sandor Marai

Roman aux éditions Albin Michel.

Un chef d’œuvre. A lui seul, ce bouquin mériterait un article et un autre que moi pour l’écrire. Puisse cette manière de l’introduire vous inciter à le lire.

Rapidement et pas plus : un livre sur l’amitié ; 2 hommes, ils ont plus de 70 ans, il y a plus de 40 ans qu’ils ne se sont pas vus, ils vont dîner ensemble et l’un va questionner l’autre tout au long de la nuit, jusqu’à l’aube. Ils se séparent. Le temps est alors venu où ils peuvent mourir.

Quatrième de couverture : Sandor Marai est un des plus grands auteurs de la littérature hongroise et l’un des maîtres du roman européen, et s’inscrit dans la lignée des Schnitzler, Zweig ou Musil.

Au passage, pour ceux qui sont intéressés, les éditions Albin Michel ont une collection étrangère : Les grandes traductions, ce qui permet de renouer avec la littérature de l’est qui y est présentée.

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