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“C’est beau d’enseigner à des gens qui ne seront jamais philosophes”. Michéa nous raconte ses années de formation, puis son bonheur de vivre et d’enseigner à Montpellier.
A la Sorbonne, Jean-Claude Michéa découvre la pensée maoïste, qui le conduit à faire Mai 68 “sur des lignes gauchistes”. Mais ses nouvelles idées maoïstes l’amènent à se détacher, par abus de théorie, du bon sens des Jeunesses Communistes.
Finalement, par rejet de ce que sont devenus selon lui “les gauchistes”, il adhère à nouveau au Parti Communiste de 1969 à 1976.
Puis Michéa décroche l’agrégation de philosophie et obtient un poste au Lycée, à Montpellier. Plus qu’un métier, une vocation et une passion. 39 ans de bonheur, explique-t-il, refusant, au grand dam de l’administration, d’enseigner en classe préparatoire ou à l’université.
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