Morceaux issus du Cd « Xenophobia » à l’exception de La petite Gitane et du concert avec B.Trotignon
Ashes to ashes
http://www.youtube.com/watch?v=u9_joGLF8u4&list=PL1FBA0A6AF4CBE3D8
La petite gitane
http://www.youtube.com/watch?v=n99zYvx6uRQ
The mohican and the great spirit
http://www.youtube.com/watch?v=kyWAtnSxUdc
CD-Rom
http://www.youtube.com/watch?v=0Vzy8aRk9ec
et
Bojanz Z et Baptiste Trotignon en concert à la Villette (1h 15)
http://www.youtube.com/watch?v=_6aOSjVWT1A
Bojan Z
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bojan_Z
La musique
(p137 et suivantes, L’insoutenable légèreté de l’être de Kundéra – Folio)
« Pour Frantz, c’est l’art qui se rapproche le plus de la beauté dionysiaque conçue comme ivresse. On peut difficilement s’étourdir avec un roman ou un tableau, mais on peut s’enivrer avec la Neuvième de Beethoven, avec la sonate pour deux pianos et percussion de Bartok, et avec une chanson des Beatles…….
Pour lui la musique est libératrice : elle le libère de la solitude et de l’enfermement,…, elle ouvre dans son corps des portes où l’âme peut sortir pour fraterniser….
- Tu n’aimes pas la musique ? demande Frantz.
- Non, dit Sabina. Peut-être que si je vivais à une autre époque… » et elle pense à l’époque de Jean-Sébastien Bach où la musique ressemblait à une rose épanouie sur l’immense plaine neigeuse du silence.
Le bruit sous le masque de la musique la poursuit depuis qu’elle est toute petite… La musique est comme une meute de chiens lâchés sur elle.
Elle pensait alors que l’univers communiste était le seul où régnait cette barbarie de la musique. A l’étranger, elle constate que la transformation de la musique en bruit est un processus planétaire qui fait entrer l’humanité dans la phase historique de la laideur totale. Le caractère total de la laideur c’est d’abord manifesté par l’omniprésente laideur acoustique : les voitures, les motos, les guitares électriques, les marteaux piqueurs, les haut-parleurs, les sirènes. L’omniprésence de la laideur visuelle ne tardera pas à suivre.
… .
Il (Frantz) se rappelait la musique bruyante du restaurant et se disait : « Le bruit a un avantage. On ne peut y entendre les mots…..Depuis sa jeunesse, il ne faisait que parler, écrire,…chercher des formules,…de sorte qu’à la fin aucun des mots n’était exact, que leur sens s’estompait, qu’ils perdaient leur contenu…. Et il eut alors envie,…, d’une musique immense, d’un bruit absolu….qui…inonderait, étoufferait toute chose, où sombrerait à jamais ….l’insignifiance des mots. La musique c’est la négation des phrases, la musique c’est l’anti-mot !.....