Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 08:46

La question est posée.

 

A entendre les propos tenus par les manifestants ce samedi passé, telle était la question, quasiment formulée, qui était dans toutes les têtes : Sarkozy n’avait cure de l’intérêt de ses concitoyens, de celui du pays, mais n’était attentif qu’à celui du capital et de la finance, ces derniers apatrides. Ainsi Sarkozy était-il perçu et reconnu comme l’homme de paille (résidant en France) d’intérêts étrangers.

L’idée de Sarkozy homme de paille du capital et de la finance, les 2 internationaux et globalisés, fait son chemin dans des têtes qui ne manifestaient pas. Ainsi peut-on constater, pour si peu qu’on soit à l’écoute, que nombreux sont les citoyens de droite qui s’interrogent sur l’énergumène et regrettent de l’avoir porté au pouvoir.

Ceci est assez réjouissant et permet d’espérer que l’individu (ou un qui pourrait lui ressembler)  ne sera pas reconduit dans ses fonctions, y compris par les siens.

 

Dans la même veine, lors de la manifestation, des militants encartés au Parti socialiste disaient ne pas vouloir voter pour Strauss-Kahn si ce dernier était désigné comme devant être leur candidat. Le motif argumenté, exprimé sans ambages, peut-être résumé ainsi : le fait que Strauss-Kahn ait sa carte du Parti n’en fait pas un socialiste, c’est un homme de droite, et d’ajouter : comme Valls d’ailleurs.

La conversation roulant, les mêmes disaient regretter le départ (du Ps) de Mélenchon qui, d’après eux, aurait permis d’ancrer leur Parti à gauche. A cet effet, il faut leur conseiller le livre Mon devoir de rupture écrit par Mélenchon qui ne peut qu’éclairer leur lanterne.

Ce qu’il faut retenir de ce dernier échange (au cours duquel je buvais du petit lait) c’est que la gauche est toujours présente dans les cœurs et les esprits, que le fossé se creuse entre ceux qui sont restés fidèles à  l’appareil Ps et ses leaders.

 

Pour avoir distribué des autocollants du P de G aux manifestants, pour avoir constaté qu’ils le portaient sur leurs vêtements sans contrariété aucune, pour avoir appris auprès des camarades narbonnais qu’ils avaient observé dans leur ville le même comportement, on peut se risquer à dire que le P de G (plus largement le Front de Gauche) apparaît de plus en plus comme la structure politique susceptible de rassembler la gauche, ou pour reprendre la terminologie du moment : la vraie gauche.

Il convient donc de considérer dès à présent que le P de G pèse sur la scène politique et dans les consciences plus que le nombre de ses militants car il est grand d’un électorat qui lui fait confiance, à telle enseigne que dans certaines régions le Front de Gauche devance la gauche « traditionnelle ».

La perspective qui s’ouvre est simple : le Parti de Gauche et le Front de Gauche  sont appelés à remplacer le Parti Socialiste comme celui-ci naguère à remplacé le Parti Radical. Les partis sont des êtres vivants et, comme tels, naissent et meurent le moment venu s’ils ne remplissent plus la mission qui était la leur, l’important étant que demeure le socialisme le l’esprit qui l’anime.

 

Dans le cadre de la défense de l’intérêt des français et de celui de la France, il ne faut pas relâcher la pression et donc faut-il continuer à manifester et à lutter, jusqu’à la révolution citoyenne par les urnes proposée par le Parti de Gauche et les forces de gauche.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Exergue
  • : réflexions sur l'actualité politique, sociale...et autres considérations
  • Contact

Recherche