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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 20:48

 

Car enfin ! Il faut en choisir une.

Il n’y a pas de pays développé sans économie, comme il n’y a pas d’économie qui ne consomme pas d’énergie. Ceci, que ce soit aujourd’hui ou dans le passé.

La première des sources d’énergie utilisée a été la force humaine. Remplacée, dès que cela a été possible, par la force animale, puis par celle des machines qui nécessitent d’usage d’un « carburant » : charbon, pétrole, électricité produite de différentes manières.

Si on ne peut se passer d’énergie, on peut, bien évidemment, éviter le gaspillage. On devra toutefois admettre les économies ainsi réalisées resteront insuffisantes. Aussi, quelles sont les sources d’énergie que nous sommes prêts à consommer ?

Le charbon ? Le pétrole ? Le nucléaire ? L’éolien ? Le voltaïque ? Le géothermique ?...

A écouter les uns : pas celui-ci. Les autres : pas celui-la.

Alors ! Lequel ?

Le choix va donc s’effectuer en fonction de divers critères.

Le coût (souvent lié à l’épuisement de la ressource), la pollution (dont on sait les conséquences sur la planète), la dangerosité, l’indépendance/dépendance du pays, …..

Sachant qu’il n’y a pas, à cette heure, de solution parfaite, le choix ne peut donc s’effectuer que par élimination, en ayant à l’esprit qu’il est nécessaire d’avoir à disposition une quantité suffisante d’énergie pour qu’il y ait une économie prospère.

Le charbon ? Le pétrole ? Chers et polluants. Contraignent à la dépendance.

Le nucléaire ? Problèmes avec la gestion des déchets. Risques non maîtrisés.

Il reste les chutes d’eau, le voltaïque, l’éolien. Mais personne ne veut de cela chez soi, tout en voulant cependant continuer à consommer de l’énergie. Concernant les barrages, le village de Tignes a été noyé, celui de Malpasset a cédé. Bon ! Mais les autres résistent. Puis, il est possible de multiplier les barrages dits au fil de l’eau. L’éolien et le voltaïque polluent le paysage. Evidemment ! Observons qu’il ne s’agit pas là de pollution mettant en péril la planète, mais le terme est employé, mettant à égalité la pollution pétrolière et la pollution esthétique ou sonore. Et puis, si on trouve une source d’énergie plus performante, l sera toujours possible de démonter les installations pour redonner au paysage son aspect initial.

La géothermie ? Pourquoi pas !

Pour ma part, le choix est simple, il se porte sur les énergies les moins contraignantes, sachant qu’aucune n’est la panacée. En faisant en sorte que les implantations s’effectuent au mieux (ce qui signifie aussi au détriment), sous contrôle politique et non industriel, en maillant le pays pour éviter de trop grands acheminements, en sachant toutefois qu’il y aura toujours quelqu’un, quelque part, qui sera lésé.    

 

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commentaires

L
<br /> Très bon article. La démarche intellectuelle de l'élimination est, je pense la bonne. Elle peut donner des résultats sensiblement différents en fonction du lieu, de son orientation, topographie,<br /> peuplement, et donne une méthode pour un choix démocratique en fonction des critères de chacun. Se sont les critères qui doivent être définis avec précision. on peut rajouter le rendement<br /> énergétique, les besoins en maintenance, la durabilité de la ressource et sa proximité, la recyclabilité, ...<br /> <br /> <br />
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