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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 13:08

 

Vous reniflez ? « Les français ».  Vous sentez comme ce « Les frannnnçais » pue le con descendant puissamment méprisant.


Ils se prennent pour qui ces trous du cul ?

 

Renversons pas la vapeur. Les français n’ont pas de problème avec l’argent.

Enfin, quelques uns. D’ailleurs, à se demander s’ils sont bien français. Humains.

Ceux qui n’en ont jamais assez. Qui amassent jusqu’à plus fin. Se carrent les lingots dans le fion. Planquent le pognon dans les paradis fiscaux. Jobastres qui regardent leur Rolex. .….

 

Addics au pognon qu’ils sont ces encrassés.

 

Les autres, la majorité, ils ont plutôt un problème avec le manque d’argent. Ce qui n’est pas la même chose.

Ce sont les exclus. Ceux qui dorment dans la rue, vont à la soupe populaire. Ceux qui ont un boulot mais pas suffisamment de fraîche pour se payer un toit, en conséquence : ils pieutent dans la voiture. Les ouvriers largués comme chiens. Les foutus dehors du logement à la mi-mars. Ceux qui s’entassent dans le réduit et l’insalubre. Les petits agriculteurs qui se suicident -1 par jour- parce qu’ils n’arrivent pas à vivre de leur travail. Ceux qui voudraient bien poursuivre des études, qui ne le peuvent ou abandonnent : trop cher ; et qui ne feront jamais l’ENA et ne pourront pas accéder aux commandes. Ceux qui achètent les produits bas de gamme -faut déjà baisser les yeux pour ça- faute de pouvoir se payer les 4 fruits et légumes par jour. Ceux qui sont contraints à la malbouffe et à l’obésité. Ceux qui n’ont plus accès aux soins et médicaments à force de tickets modérateurs et de non remboursement. Ceux qui terminent leurs jours et râlent leur dernier soupir dans des clapiers de retraite. Les enfants qui ne partent pas en vacances. Les .……

Ceux qui ne demandent qu’une chose : vivre dignement. A pas devenir des grecs, espagnols, portugais, italiens, ….. des crève-misères.

 

Pendant ce temps là, gros porcs et truies -parité oblige- se goinfrent. Boivent leur godet de cristal emplit de la sueur des exploités.

 

Ils font travailler l’argent, qu’ils disent. Sauf que l’argent ça travaille pas. C’est rien que profits faits sur le dos des rançonnés.

 

« Y a qu’en France qu’il y a un problème avec l’argent », qu’ils disent. Tu parles, mon neveu !

 

C’est que les frannnçais, ont depuis longtemps compris comment ça se fabrique les thunes. C’est pas des libéraux. Je t’explique. Le salarié fournit sa force de travail qui lui est pour partie payée. Pour partie, t’entends ; pas entièrement. Une part va dans la poche du patron. Et le patron, comme il n’en a jamais assez (allez savoir pourquoi !), il se demande toujours comment il peut faire pour agrandir son profit, sa marge qu’il appelle ça. Il réfléchit. Soit il délocalise pour pressurer plus loin, soit il demande au gouvernement, via le Medef, de baisser les salaires (l’ANI) ; ce qui est fait avec le tapis rouge, rouge du sang des autres. Tu piges ?

 

Ouais ! Mais le patron ….. Arrête ! Je te vois venir. Que dalle ! Le patron, il doit aux autres. Il se fait l’oseille sur leur dos. T’as déjà vu des usines travailler sans salariés ? Des immeubles nettoyés sans techniciennes de surface ? Tu penses que c’est possible  que l’avionneur en 2 générations il puisse posséder autant qu’il a du fait de son seul travail ? Que celle qui te parfume ait fait la même chose en une génération ? T’en veux d’autres ?

Trop, c’est trop, je te dis. Faut de la mesure en tout.

 

Alors, le « Les français ont un problème avec l’argent ! », tu sais où je me le mets ?

 

Les français ils ont un problème avec ceux qui n'en ont jamais assez.

 

Ils vont le régler.


 

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commentaires

P
Moi, je souhaite juste une justice face à l’impôt. Le vrai problème à mon sens, est que le simple français de base en a marre de payer ce qu'il doit; alors que d'autre s" en exonère parce qu'ils<br /> ont du pouvoir ou de l'argent. Moi je paye un peu moins d'un salaire sur mes douze. Je déduis mes frais kilométriques, j'ai pas de part même si je vis en couple avec un enfant car l'on considère<br /> que pour les impôts je représente pas une famille, mais pour les allocs ma femme touchant le rsa vivant avec quelqu'un avec un enfant n'a droit à rien. Deux poids, deux mesures. Je paye partout,<br /> j'en ai marre des niches fiscales car je ne peux pas y accéder car même s'il s'agit de rénover des fenêtres ou utiliser une aide ménagère, j'ai pas de flesh pour le faire sachant que je ne peux<br /> être que locataire ou payer comme un con un maison de merde ou l'on me demandera 200000 euros au minimum pour 60 m2 à 35 bornes de mon boulot. Ce qui implique des frais d'essence, une voiture<br /> etc... Je peux pas faciliter de la niche fiscale pour acheter des maisons dans les doms ou les toms car le fait d acheter une maison me pose déjà problème à coté de chez moi. Je touche bien ma vie<br /> par rapport à la majorité des gens pour un salaire avoisinant les 2000 euros... Mais à 37 ou 38 ans, en propre je dois avoir 4000 euros sur mon compte, sachant que ma voiture est en rade, que je<br /> pars pas en vacances à part dans la famille, que je fais mes courses au discount... Moi je voudrais tout simplement que tout le monde paie au moins comme moi, c'est à dire un douzième de son<br /> salaire. J'en ai marre de voir des types plein les poches ou des grandes entreprises qui trouvent des combines pour ne pas payer l’impôt. Et je le dis toutes ces lois, ces niches favorisent<br /> toujours les mêmes, ceux qui ont des bittons qui degueulent des poches. Reformez la fiscalité, faites que tout le monde participe à sa mesure, faites que la loi s"applique à tous de la même<br /> manière. Et après on pourra discuter. Le fait que les big élus ont plein d'oseille, on n'est pas dupe ce qui gonfle c'est que les lois sont faites en dépit du bon sens, et que pour des intérêts<br /> privés et non pas dans l’intérêt général. Quand je vois dans certaines administrations que le prix d'un repas remboursé est plus grand parce que l'on considère que le gradé mange plus que le zboub<br /> de base cela me révolte. Moi, je ressortirai l’échafaud, et s'il fallait un bourreau pour punir la délinquance en col blanc qui ruine famille, enfants... ben cela me générait pas.
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I
Un patron qui délocalise est un patron qui désocialise. Une usine qui ferme et c'est des dizaines de compétences humaines qui foutent le camp dans la campagne, qui èrent et désespèrent.<br /> Un patrimoine d'élu dévoilé c'est une bombe antidémocratique à retardement.<br /> D'accord me direz vous pour les 2 premières affirmations. Mais vous rejeté la 3me car vous estimez que la démocratie se doit d'être transparente.<br /> Voici une explication au "bien fondé" de cette 3me affirmation. Un élu ne l'est que parcequ'il représente les intérêts de la généralité, de l'ensemble hors de tous ses biens. Hors de ses revenus et<br /> de sa fortune personnelle. Le maire est le 1er magistrat de la ville. Le député est le représentant du peuple à l'assemblée et le président le représentant de la France. Ce qui implique que les<br /> électeurs du maire sont une partie de la mairie, les électeurs des députés une partie du parlement et les électeurs du président une partie de la France. EN TOUTE EGALITE. Faites connaître la<br /> fortune des uns (les élus) à ceux qui connaissent fort bien leur propre revenu et vous mettez en lumière non plus ce qui unit (l'élection, lé représentation, la responsabilité) mais ce qui sépare,<br /> divise, met à distance. Un ministre des affaires étrangères est ministre. Son patrimoine peut être 1000 fois plus élevé que celui du smicard. Ce n'est pas cela qui compte. Il est élu et ministre et<br /> doit assumer la melleure représentation de la France à l'étranger. C'est cela qui doit être retenu. Publiez ses avoirs, ses biens et l'ensemble de ses revenus et le regard que le smicard (et non<br /> plus le citoyen) va poser sur lui ne sera plus le même. Comment voulez vous qu'une telle fortune défende mes intérêts dira le smicard à juste raison, cet homme là n'a pas la même fin de mois que<br /> moi. J'ai du mal ajoutera t il à trouver un intérêt commun à nous deux. Et sans doute le ministre fortuné pensera t il la même chose. Diffcile dans ces conditions d'envisager la continuité de ce<br /> type de démocratie. A moins que ceux la même qui proposent la publication des patrimoines travaillent et font travailler l'ensemble à un changement dans la démocratie et à un changement de la<br /> démocratie. Car ce qui compte dans cette affaire c'est moins la publication que le choix d'une politique réduisant les écarts de fortune.
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