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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 06:17



Dans l’ordre d’arrivée sur le blog


1
des journalistes " cloues sur place " des economiste " à la ramasse " un debat rendu interressant des arguments irrefutables bref un Melenchon brillant convainquant ecrasant tout sur son passage et en prime de l humour jamais cassant !! on en redemande !!!!
Commentaire n°1 posté par elipe hier à 06h25

2
De mon point de vue, emission trés interessante à plusieurs niveaux:
- que l'on partage ou non ses opinions, la démontration a été faite qu'on est face à un homme politique, ce qui n'existe plus aujourd'hui, et non face à un technocrate. Un homme qui a des convictions, une vision pour la france, bref un leader qui ne se laisse pas marcher sur les pieds etc... face à un systeme politico-mediaco-financier clairement acquis à la cause capitaliste et des puissants.
- a permis de mieux comprendre l'homme, son histoire, son parcours et ses convictions.
- demonstration par les exemples de l'ambition qu'il a pour la france au niveau politique, economique, et de son rayonnement, et des valeurs essentielles que doit avoir la république (egalité, laicité, justice sociale, repartition des richesses...). En bref, l'economie doit servir l'homme et non l'inverse.
- explication faite sur un des aspects que l'on peut parfois lui reprocher et qui peut-etre derangeant pour certains, sa passion. En effet, certains peuvent le ressentir comme quelqu'un d'un peu agressif dans ses propos ou son parler. En connaissant mieux l'homme, on le comprend mieux.
- le risque annoncé clairement du futur possible, la guerre si rien n'est fait car les extremes seuls survivront.. à la chute des pays si on ne change pas radicalement de vision...
- élément interessant d'une confrontation avec un ex patron du cac 40. A la fin, ils ont à peu pres la méme vision des choses pour se sortir de la crise... qui l'aurait cru!
Et cela finit méme par les journalistes qui reconaissent sa "valeur".
Commentaire n°1 posté par Pinpin hier à 18h42


3
ayant deja fait un commentaire ce matin ( à chaud ) je ne peux que renouveller mon plaisir a l ecoute d un tel debat un ton inedit ou les codes journalistiques volent en eclats ou les pseudo economistes sont envoyès dans les cordes cest à mon avis le meilleur debat depuis des annèes ! Mr Melenchon argumente de façon magistrale sans oublier un humour devastateur ! la campagne s annonçe tres interressante !!!
Commentaire n°2 posté par elipe hier à 18h54

4
JL Mélenchon comme l'a confirmé Hervé Gattegno du Point en fin d'émission a eu le mérite d'être clair et convaincant sur les solutions à apporter, les moyens pour y parvenir et sur la cohérence d'ensemble et de son propos et de son programme.
Il le connaît sur le bout des lèvres et n'a pas besoin de sbires qui lui pondent des discours tout faits, je ne citerai personne.
Force de conviction, caractère trempé, sens inné de la répartie, bête politique, tribun attachant, orateur hors pair : que de qualités qui ont disparu au profit de la politique du moment, de l'immédiateté, sans aucune réflexion si ce n'est de jeter un os aux chiens qui aboient, du fait divers qui se transforme en projet de loi, de l'agitation permanente.
Juste un petit bémol, attention à la violence de son attitude par moment qui peut le desservir et le faire passer pour un dangereux agitateur qu'il n'est pas.
Commentaire n°1 posté par Gilles aujourd'hui à 15h43

5
Je n'ai vu que quelques extraits de l'émission.
Sur la forme j'ai trouvé que JL. Mélenchon avait emprunté le rôle de Georges Marchais. Il n'est pas évident que l'agressivité qu'il développe vis à vis de certaines personnes qui l'interrogent soit comprise comme le juste retour d'une agressivité plus sournoise ou comme allant de soi. Il a été touché par la séquence Ipad, mais sa réponse en plusieurs temps n'a pas rétablie l'exemplarité.
Sur le fond il se démarque totalement d'autres candidats soit en en appelant au peuple, soit en faisant une analyse critique des dérives libérales. Sa proposition d'assemblée constituante semble pertinente. Cependant la suite qu'il en donnera pour lui même (je m'en vais)laisse à penser qu'il n'ira pas jusqu'au, ou plutôt que pour lui le bout c'est l'assemblée constituante et la constition de la VI ° République, alors que c'est là aussi que la tension politique va sinon augmenter, du moins, se maintenir.
Ni le costume de Georges Marchais, ni l'agressivité, ni le départ annoncé ne sont de bonne augure. Mais nous sommes à 100 jours.
PS. C'est facile de dire, c'est moins facile de faire.
Commentaire n°3 posté par Il Rève aujourd'hui à 14h00


6
Qualité de l’émission : médiocre ?
Il s’agit pour les animateurs d’assurer du spectacle au détriment du contenu politique. Qui est assez âgé pour le souvenir des émissions politiques d’antan en aura fait l’observation.
Le jeu des questions-réponses est stupide. Style tribunal américain : répondez par oui ou par non. Comment faire apprécier une réponse lorsqu’on est empêché de développer le pourquoi de cette dernière ?
Egalement stupide la démonstration (démontage) par graphiques, parce qu’il est nécessaire de savoir comment est construit un graphique (données prises en compte, choix du graphique, échelle, …). Quiconque est un peu familier des graphiques sait que ces derniers peuvent être des outils de manipulation s’ils sont construits pour prouver ce qu’on désire prouver sans avoir le souci de l’objectivité. Ainsi le graphique qui se veut comparatif doit comparer le comparable. Que signifie la comparaison de la situation de la France avec celle de l’Allemagne présentée comme performante. De nombreux économistes (y compris libéraux) signalent que la situation de l’Allemagne, malgré ce qui en est dit, séduisante en apparence, n’est pas en fait des plus reluisantes (les graphiques tendaient à montrer le contraire). Ne pas le dire est une supercherie. Les graphiques mélangeaient allègrement 2 notions, à savoir : la situation d’un pays et celle de sa population.
Tout aussi stupides sont ces remontées nauséabondes (style people) des dessins de Plantu, de la rencontre Marine Le Pen-Mélenchon,… qui, à l’évidence procèdent non de la volonté d’informer mais de ressortir jusqu’à plus soif tout ce qui pourrait déstabiliser (le discréditer ?) l’invité. Puis, ces mises en accusation infantiles : « Alors vous êtes capitaliste (utilisation d’un Ipad) et pourtant vous ….. ». Question : ces « journalistes » auraient-ils procédé de la sorte avec d’autres leaders politiques ? Pas sûr ! Que craignent-ils ? Le goulag ? Non ! De ne plus être attachés avec des saucisses.
En fait, le moment le plus intéressant et le plus constructif a été celui avec l’ex-patron de Saint-Gobain. Désir d’écoute réciproque. Questions sur le programme du Front de Gauche, ce qui n’a pas été la préoccupation des journalistes attachés à situer Mélenchon à la remorque du programme (inexistant) du PS en tentant de le faire prendre position, par exemple, sur la dernière trouvaille sortie du chapeau : le quotient familial dont ce parti le matin de l’annonce le supprime, l’après-midi le module, et demain ?
Globalement des journalistes qui n’exercent pas leur métier convenablement et qui, pour certains, semblent craindre les sorties de Mélenchon (exception faite du dernier journaliste homme).

Maintenant Mélenchon. Homme perçu comme passionné, sincère, qui sait ce qu’il veut, qui ne pratique pas la langue de bois. On observera que s’il est élu Président de la République son rôle sera moins important que ne l’est celui d’un Président de la VIème République et qu’il s’en accommode puisque son souhait et de remettre le pouvoir entre les mains du peuple. 
Un défaut cependant. Parle trop vite. On peut craindre que le désir de dire beaucoup de choses nivelle toutes les idées et ne permette pas toujours à l’essentiel de ressortir comme il conviendrait. Défaut commun à beaucoup d’hommes politiques actuels.
Mélenchon balance sans arrêt entre  la séduction (le rire, la saillie verbale) et le sérieux.
L’émission aura permis à Mélenchon d’apparaître comme un homme politique d’envergure (voir également les commentaires dans la presse le lendemain).

A retenir sur le contenu.
La discipline républicaine s’appliquera. Il restera cependant à Hollande, s’il arrive au premier tour en tête, de convaincre les électeurs du Front de Gauche (de mon point de vue ce n’est pas gagné car l’écart est grand entre la gauche de la droite -le PS- et la gauche). Il restera aux journalistes (s’ils ont le sens de tenir la balance égale) à poser la question à Hollande : appellera-t-il à voter pour le Front de Gauche si celui-ci arrive avant le PS ? Hypothèse ! Il appartient aux citoyens que nous sommes de montrer que cela peut fort bien ne pas en être une. Et si la surprise c’était le Front de Gauche !
Le programme du Front de Gauche prend appui sur « l’Humain d’abord ». L’économie, les politiques, vont s’articuler sur ce point d’ancrage, sachant que les problèmes posés à la France sont ceux de la répartition des richesses et non celle de la pauvreté qui n’est qu’une conséquence de la politique libérale et de l’injustice sociale.
Il sera mis fin à la Vième République. La démocratie doit réapparaître avec un régime parlementaire qui sera défini par le travail d’une constituante qui élaborera une nouvelle constitution introduisant la VIème République. Bien entendu, impossibilité de se prononcer à cette heure sur le contenu de la nouvelle constitution qui sera celle que le peuple se donnera. A partir de là, la politique du Front de Gauche pourra être mise en œuvre dans son combat contre le libéralisme et la misère qu’il engendre.

Au global : émission malgré tout utile
Exergue

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