Après la crise viticole……. la crise viticole

 

La crise viticole.

Nous en sommes sortis après des années noires.

Certains, ruinés ont vendu leur outil de travail. D’autres se sont suicidés.

Tout baigne désormais. Le vin à défaut de se vendre bien se vend. C’est déjà ça.

Oui ! Mais voilà.

La crise, celle qui n’est pas viticole mais dont tout le monde parle, la crise financière, celle fabriquée et imposée par les marchés, celle…..enfin quoi la crise.

Donc la crise globale. Celle qui a atteint l’Islande, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, qui met à mal la France, l’Allemagne,….au point qu’on se demande si la zone euro ne va pas éclater en 2 parties avec ceux qui restent dans le club (les riches) et ceux qui partent (les pauvres),  proposition d’hier contredite par celle d’aujourd’hui déjà suspecte de ne pas être celle de demain tant les gouvernements sont dans l’incapacité de choisir un cap,…  au point qu’on se demande si un nouveau 1929 ne va pas avoir lieu en 2011 ou 12, au point que,…. donc, une fois de plus : la crise, mais d’une toute autre ampleur.

Cette crise là qui n’est pas viticole va tout de même atteindre…….aussi - pourquoi en serait-il autrement-……le monde viticole plus ou moins redressé.

Si tout explose : le chômage, plus de croissance, la récession,…… et tutti quanti,…. qu’est-ce qu’il va se passer ?

Plus de pognon dans le porte-monnaie. Et, quand tu n’as plus un kopek, c’est par un kilo de rouge ou blanc ou rosé que tu va t’acheter mais bel et bien des nouilles, des patates, du pain,…..  de quoi survivre quoi, et si t’as soif, parce qu’il te faut bien boire, c’est de l’eau pure du robinet que tu prends, pas du pif.

Alors ! viticulteur, la crise, t’es pas sorti de la première que déjà tu vas t’en payer une autre.

Alors ! viticulteur quand je te dis qu’il faut se serrer les coudes, qu’il faut penser et réaliser des projets en commun pour réduire la dépense à l’utile, ce n’est pas pour le plaisir de le dire que je le dis.

Alors ! viticulteur, je te demande de réfléchir. Si tu veux ! Personne ne peut te contraindre.

Quel est le système économique qui te fout dans la merde ? Qui te propose un autre chemin, une autre perspective ? Et quel choix politique as-tu fait et vas-tu faire ?