Prise de conscience des problèmes toujours reportée, solutions tardives parant au plus pressé sans vision à long terme, croyance intempestive en la science sans prendre en compte des solutions naturelles ou quasi naturelles existantes, il n’est pas dit que nous nous en sortions.
La culture de la vigne par exemple.
Pour lutter contre le mildiou et l’oïdium et se passer de traitements chimiques il est fait appel à des plants résistants créés en laboratoire. Il existe pourtant des cépages dit oubliés : le plantet par exemple -http://lescepages.free.fr/plantet.html - qui ne nécessite pas de traitements, qui plus est fournit une petite récolte en période de gel .
Contre le gel : le mollard à débourrement tardif, sujet toutefois au mildiou et l’oïdium - http://lescepages.free.fr/mollard.html-
Contre la sècheresse, on en vient à vouloir irriguer. Comme il est fait pour le maïs grand consommateur d’eau. Ce qui compte ? La quantité, qui n’est pas synonyme de qualité.
Pour cela on ira puiser dans les nappes phréatiques au risque de les assécher. Qu’importe, on verra plus tard.
Les retenues collinaires ? Pourquoi pas ! Mais c’est sans compter que la pluie n’est pas toujours au rendez-vous. Loin s’en faut !
En fait, nous ne voulons pas changer nos habitudes de culture industrielle. Pour obéir au marché bien sûr qui exige tel cépage, auquel il nous a éduqué. C’est ainsi qu’en Languedoc, a disparu ou disparait : l’aramon, le terret, le carignan,… cépages méditerranéens résistants naturellement à la sècheresse et qu’il faudrait apprendre à vinifier.
Une émission intéressante : https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/franceinfo/l-info-s-eclaire/l-info-s-eclaire-du-vendredi-1-avril-2022_5057281.html
/fdata%2F3697356%2Favatar-blog-1145899523-tmpphp1ykdPL.jpeg){kind=avatar}