Que ne dit-on et n’a-t-on dit sur l’État ! A quoi, je répondais : « L’État, c’est vous, c’est moi ». Car si l’État est à la dérive, c’est que l’électeur a donné pouvoir, en les élisant, à ceux qui nous gouvernent de l’amener à ce point. C’est alors qu’on s’aperçoit que l’État n’est pas une incongruité mais une ossature. Reste à savoir de quel muscle le gouvernement la remplit : muscle populaire ou muscle policier ? Le choix a été fait du gouvernement des nantis, par les nantis, pour les nantis, il fallait donc que le muscle soit policier…pour briser le peuple récalcitrant et satisfaire les nantis. Et voilà que l’outil qu’est la police a pris conscience de sa puissance, qu’il tenait à sa merci ceux qui ne tenaient debout que de son exercice. Toute la police ? Non ! Mais une majorité de policiers qui suivent, comme moutons, les forts en gueule pour on ne sait qu’elle obscure raison car au secret du vote syndical il est possible de rester républicain et serviteur du peuple. L’époque est aux faussaires (les ‘experts’), aux menteurs (gouvernement), et propose le fascisme. Dans le fascisme l’État va renaitre, n’en doutons pas, mais pas tel que nous le souhaitons.
Exergue
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Guerre des juges, insurrection policière : l’autorité de l’État s’effondre – J. Mélenchon
On a utilisé les forces de l’ordre comme rempart contre le peuple- Juan Branco
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