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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 07:00

Castoriadis définissait la révolution, sollicitant le soleil, comme un retour au point de départ. Il semble qu’au Figaro, il n’y a pas d’astre mais un trou noir qui, comme chacun le sait, est le lieu de la disparition…. de toute remise en question du néolibéralisme, de tout esprit critique. C’est tout le problème de la foi.

Exergue

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Source : https://www.arretsurimages.net/articles/monde-dapres-et-la-presse-liberale-douta-du-liberalisme

 

Le Financial Times milite pour la réduction des inégalités, l'interventionnisme des États et l'interruption de la mondialisation, comme une confirmation que rien ne sera plus tout à fait comme avant, y compris au plan économique et financier. The Economist et Les Echos s'interrogent aussi sur les anciens paradigmes néolibéraux. Mais ces évolutions échappent au Figaro.

"Le virus met à nu les fragilités du contrat social." Ce titre, comme l'éditorial qui suit, a été publié le 3 avril par le Financial Times. Il a fait grand bruit, venant d'un des  principaux organes anglo-saxons, depuis plusieurs décennies, du néolibéralisme mondialisé. Signé par le "panel éditorial", il engageait directement l'ensemble de la rédaction du vénérable journal britannique de la finance mondiale (contrairement au New York Times où ce panel n'engage pas la rédaction). Le plaidoyer développé ce jour-là n'est en effet rien moins qu'une révolution copernicienne pour le Financial Times : le texte milite en effet ouvertement, dès son introduction, en faveur de "réformes radicales" qui seront "nécessaires afin que la société fonct...

(La suite est réservée aux abonnés)

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