Les temps ont changé. La pratique politique a changé. Vraiment ! Je laisse à chacun le loisir d’apprécier ce changement.
Des familles, et donc des enfants, n’arrivent pas à manger au mois complet. Le pays est dans la merde. C’est, depuis 18 semaines, la révolte. L’insurrection fait plus que pointer le museau. Que font, outre qu’éborgner, mutiler, gueule-casser les manifestants gilets jaunes, le chef de l’État et le ministre de l’intérieur ? Le premier s’offre un voyage romantique au ski (1), le second s’éclate en boite (2). Quelle indécence ! Explications : l’un prend un peu de repos mérité ( !) - à croire que les manifestants n’en ont pas besoin et qu’il n’y a pas à s’occuper du pays ! -, l’autre que sa virilité ne serait pas entière si, après avoir massacré du Gilet-jaune, il ne l’affirmait pas complètement, au soir venu, en boite de nuit, avec le seul contenu dont il dispose - à défaut d’avoir pour le moins un rachis - dans son slip kangourou. Quelle indécence ! Quel mépris de ceux qui souffrent ! Le peuple est dans la merde, et, il a des mandataires (mais avons nous des mandataires?) de merde.
Maintenant, voici une interview (3) dans laquelle un Gilet jaune fait - enfin !- une analyse, plus tranchée, plus construite, plus politique du moment, en compagnie d’un libéral qui n’est pas en reste.
Exergue
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