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31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 10:54

Chirac, en son temps, alors que des voix s’élevaient pour lui tenir grief de sa complaisance envers Poutine, avait répondu que le gaz n’avait pas d’odeur. Ce qu’ont parfaitement intégré les chanceliers allemands de Shröder à Merkel. Ce, à quoi également consent tout bon démocrate, du vieux comme du nouveau monde, à propos du pétrole lorsqu’il s’agit des pays du Golfe. Il a tellement peu d’odeur le pétrole que, pour l’obtenir, les états, qui s’auto-proclament démocrates, n’hésitent pas à affamer des populations entières, à asphyxier économiquement des pays qui tiennent tête à l’orthodoxie libérale, tenant bien sûr l’argument qu’il est, là-bas, à rétablir la démocratie et l’économie qui donne à vivre. Pour résumer la doctrine : mettons un pays à genoux pour avoir le bonheur de le relever et recevoir de sa part les remerciements pétroliers qui sont nécessairement dus. 

On pourrait tenir, aussi, le propos de Rony Brauman (Guerres humanitaires ?  –Mensonges et intox), parce qu’on sait ce que coûtent les interventions généreuses du droit d’ingérence, qui dit : « C’est toujours au nom du Bien que se déclenchent les guerres ». On ne sera pas suffisamment sot pour ne pas comprendre que chacun tient le Bien à sa porte.  

 

Alors, pour tenter de comprendre la situation du Venezuela :

L’émission de Taddéi

La réflexion que livre Pepe Mujica

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commentaires

I
Excellente émission de Taddéï. La présence de deux versions de la "crise" vénézuélienne permet d'optimiser une vision réaliste de la situation politico sociale de ce pays.
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