Au soir du 2ième tour des élections législatives le PS aura trusté toutes les positions politiques.
Du niveau national (Sénat, Assemblée nationale, Présidence de la République) au niveau local (Régions et municipalités) il sera en position majoritaire. Aussi ne pourra-t-il pas invoquer, plus tard, de ne pas avoir pu à cause de…. mais, ne nous faisons pas de souci, il est certain qu’il n’aura pas pu à cause de….
La concentration des pouvoirs, l’hégémonie d’un parti n’est pas bonne pour le pays, pas bonne pour l’exercice de la démocratie. Montebourg, au soir du 1ier tour des législatives, l’observait sur France 2. Le pouvoir se doit d’être partagé. Le PS ne l’a pas voulu ainsi, et n’a eu de cesse de combattre et d’abattre le FdeG, se contentant d’égratigner la droite, de dire que nous en faisions trop contre le FN (Martine Aubry).
De cette situation hégémonique, on devrait espérer le meilleur, le PS « se déclarant » à gauche. On devra cependant craindre le pire.
La gueule de bois commencera lundi au matin. A cet instant même où, après avoir voté, chacun, chaque citoyen s’apercevra qu’il y a alors, là, quelque chose d’irrémédiable à se trouver pieds et poings liés. Ainsi en sera-t-il.
Il sera bon au soir de ces élections d’être attentif à la participation car notre système électoral autorise l’élection sans que l’élu soit représentatif de la volonté populaire, du grand nombre. Tel est le système de la 5ième République.
Naturellement, vais-je être attentif aux résultats. Mais autant le serai-je du résultat des élections en Grèce. Tsipras, Mélenchon, même combat.
Demain, je vous proposerai un peu de lecture.