24 mars 2010
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C’est nécessité.
Et si ce n’est pas tout, du moins partie. Et si ce n’est pas partie, du moins créer une banque d’Etat, une banque publique afin qu’elle réponde aux besoins de l’économie et de la politique nationale et locale. Afin que de son existence, et de la concurrence proposée, elle contraigne les banques privées à un autre comportement. Sûr que si demain une telle banque est créée les français - vous, moi - du moins ceux qui n’ont pas des comptes en Suisse ou aux îles machin chose, ou autres lieux comparables, iront l’habiter.
La « crise », à laquelle nous n’avons pas encore échappé, montre qu’il convient de ne pas laisser au secteur privé le contrôle de la finance, sinon acceptons d’être contraints d’éponger les dettes (on dit aussi socialiser) tandis que les profits seront privatisés. Sinon acceptons que le secteur financier mondial joue contre les états ainsi que cela se passe pour la Grèce et l’Espagne.
Comme il est nécessité de remettre aux ordres la Banque centrale européenne qui dirige l’économie européenne sans pour autant qu’un élu la gouverne, sans qu’elle ait à rendre des comptes, en se tapant des Etats et des peuples comme de l’an 40.
Nous sommes en démocratie bancale.
Rocard, en son temps, tenait l’argument qu’il n’était point besoin de posséder 100% des parts d’une banque ou d’une entreprise, 51% suffisait car, disait-il, on y avait pouvoir de décision. C’était omettre de dire que cela est impossible car le privé n’y viendra pas s’il n’y trouve pas à faire de l’argent, si la gestion n’obéit pas à la recherche du profit.
Il nous faut une banque. Une banque d’Etat. Une banque nationalisée. Juste pour qu’elle permette aux acteurs économiques de fonctionner en dehors de toute spéculation.
La nationalisation de certains secteurs est vitale si nous souhaitons échapper aux vicissitudes et errances de la mondialisation au bénéfice des profiteurs. Enfin ! Il me semble.
Et si ce n’est pas tout, du moins partie. Et si ce n’est pas partie, du moins créer une banque d’Etat, une banque publique afin qu’elle réponde aux besoins de l’économie et de la politique nationale et locale. Afin que de son existence, et de la concurrence proposée, elle contraigne les banques privées à un autre comportement. Sûr que si demain une telle banque est créée les français - vous, moi - du moins ceux qui n’ont pas des comptes en Suisse ou aux îles machin chose, ou autres lieux comparables, iront l’habiter.
La « crise », à laquelle nous n’avons pas encore échappé, montre qu’il convient de ne pas laisser au secteur privé le contrôle de la finance, sinon acceptons d’être contraints d’éponger les dettes (on dit aussi socialiser) tandis que les profits seront privatisés. Sinon acceptons que le secteur financier mondial joue contre les états ainsi que cela se passe pour la Grèce et l’Espagne.
Comme il est nécessité de remettre aux ordres la Banque centrale européenne qui dirige l’économie européenne sans pour autant qu’un élu la gouverne, sans qu’elle ait à rendre des comptes, en se tapant des Etats et des peuples comme de l’an 40.
Nous sommes en démocratie bancale.
Rocard, en son temps, tenait l’argument qu’il n’était point besoin de posséder 100% des parts d’une banque ou d’une entreprise, 51% suffisait car, disait-il, on y avait pouvoir de décision. C’était omettre de dire que cela est impossible car le privé n’y viendra pas s’il n’y trouve pas à faire de l’argent, si la gestion n’obéit pas à la recherche du profit.
Il nous faut une banque. Une banque d’Etat. Une banque nationalisée. Juste pour qu’elle permette aux acteurs économiques de fonctionner en dehors de toute spéculation.
La nationalisation de certains secteurs est vitale si nous souhaitons échapper aux vicissitudes et errances de la mondialisation au bénéfice des profiteurs. Enfin ! Il me semble.