Avancer à contre-courant. L’expression me plaît. Elle dit la difficulté. Cependant la progression. La volonté à ne pas se laisser aller à la facilité du flot qui court la pente dangereuse.
A contre-courant de quoi ? De l’individualisme. De l’égoïsme. Du népotisme. De la concussion. De l’immoralité. De l’oligarchie. De la caste. De la désignation du bouc-émissaire. De la mondialisation qui pille, exploite, détruit. De la déshumanisation. Des petits et grands accommodements, arrangements, rabougrissements.
Avancer. Pour un autre monde. Plus juste. Plus solidaire. Plus fraternel. Plus partageux. Plus honnête. Dans lequel le PIB n’est pas le thermomètre du bonheur, l’argent la mesure de la réussite et le moyen de reconnaître l’autre.
Mélenchon, candidat de la France insoumise, avance avec un projet, un programme, à contre-courant de tous les autres projets et programmes politiques.
G. Miller a commis un film sur Mélenchon, il peut être d’un certain intérêt.